Constat n Des avancées notables ont été réalisées, ces dernières années, dans divers domaines. Les transports, l'hygiène, l'éclairage ne sont plus ce qu'ils étaient. Cela dit, Alger est pourtant bien loin des capitales des pays voisins en matière de cadre de vie, résume un élu. C'est le mercredi 12 mars, soit près de quatre mois après son élection, que l'Assemblée populaire de la wilaya d'Alger a tenu une séance plénière consacrée à l'examen et à l'adoption du plan de travail pour les prochaines années. «Ce ne sont pas les chantiers qui manquent», lance un élu dans le hall avant le début des travaux. La capitale n'a pas seulement besoin d'un lifting tant les insuffisances sont criantes. Avec plus de trois millions d'habitants, Alger suffoque et peine à offrir un cadre de vie à ses habitants en rapport avec son standing et son statut de l'une des plus importantes capitales du bassin méditerranéen. Etant des élus de la population, donc ses représentants, les membres de l'APW ont procédé à un constat plus ou moins exhaustif des aspirations des Algérois et des difficultés qu'ils rencontrent au quotidien avant de mettre en place le plan d'action. «Des avancées notables ont été réalisées ces dernières années dans divers domaines. On ne peut pas le nier. Les transports, l'hygiène, l'éclairage ne sont plus ce qu'ils étaient, il y a quelques années. Cela dit, Alger reste pourtant bien loin des capitales des pays voisins en matière de cadre de vie d'où la nécessité de redoubler d'efforts durant la mandature actuelle (2007-2012). Je pense que le plan de travail arrêté pourra régler pas mal de choses s'il est mis à exécution dans son intégralité», affirme un élu du parti majoritaire, le FLN. Le plan d'action a séduit tout le monde, c'est pourquoi il a été adopté à l'unanimité, contrairement au projet de règlement intérieur voté quelques heures auparavant et qui a suscité des débats houleux et contradictoires. Une commission de 11 membres issus de différents partis a été instituée le 27 janvier et a été chargée d'élaborer le plan de travail en fonction des doléances des citoyens et des insuffisances constatées. Il a été demandé, surtout aux membres de la commission, de prendre en considération les programmes électoraux des différentes formations politiques représentées à l'Assemblée. Présidée par Mme Saliha Lardjane, la commission a présenté, le 12 mars, un projet de plan d'action qui semble avoir convaincu tous les représentants de la population. Avant la séance de vote, un élu du FFS, nous a affirmé qu'il ne concevait pas qu'un élu puisse voter contre le texte proposé, tant sa teneur répond aux attentes des habitants dans tous les secteurs. «En deux mots, le plan d'action veut dire que nous allons réaliser de bonnes choses au bénéfice de la population. Et cela, personne ne peut voter contre, même s'il n'est pas du tout évident que tout ce qui a été décidé se réalisera durant les cinq prochaines années», résume un élu du FFS. Le plan est étalé sur plusieurs axes touchant à tous les aspects de la vie quotidienne des habitants de la capitale : l'économie, l'aménagement urbain, l'équipement et les infrastructures de base, les affaires sociales et culturelles, la modernisation de l'administration locale…