Chine - France -Tibet l La Chine a appelé de nouveau ce mercredi à «ne pas politiser» les jeux Olympiques de Pékin, en réaction à la mise en garde du président français. «Nous devons nous en tenir à l'esprit olympique et ne pas politiser les Jeux», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Qin Gang. Confronté aux critiques des défenseurs des droits de l'Homme sur son manque de pugnacité vis-à-vis de Pékin dans la crise au Tibet, Nicolas Sarkozy a haussé le ton hier. Utilisant pour la première fois un langage menaçant, M. Sarkozy a déclaré que «toutes les options sont ouvertes» au sujet d'un boycott de la cérémonie d'ouverture, le 8 août, pour protester contre la répression au Tibet. Afghanistan-Affrontements l Trois policiers afghans ont péri et trois autres ont été blessés dans des attaques distinctes à travers l'Afghanistan. Ainsi, un policier afghan a trouvé la mort et deux autres ont été kidnappés dans une embuscade tendue par des hommes armés dans la nuit de mardi à mercredi, dans la province de Ghazni, au sud du pays. Un deuxième policier a été tué et deux autres blessés ce matin suite à l'explosion d'une bombe au passage d'une patrouille de police à Helmand (sud). A Kaboul, un policier a trouvé la mort et un autre a été blessé suite à l'explosion d'une bombe dans le village de Musaei. Somalie - Violences l Six personnes ont été tuées ce mercredi dans une attaque menée par des hommes armés dans la ville de Jowhar, à 90 km au nord de Mogadiscio, ont indiqué des sources concordantes. Selon un responsable du gouvernement de Mogadiscio, des combats ont eu lieu entre les forces de sécurité somaliennes et des insurgés dans la ville de Jowhar, après que ces derniers eurent pris brièvement le contrôle de la ville, pillé des locaux de l'administration du gouvernement de transition, volé des véhicules gouvernementaux et libéré des prisonniers. Mexique - Opposition -Manifestations l Plus de 10 000 manifestants se sont réunis hier mardi au centre de Mexico à l'appel de l'ex-candidat de gauche à la présidence Andres Manuel Lopez Obrador pour protester devant une éventuelle ouverture au privé de la compagnie nationale des pétroles mexicains (Pemex). «Nous nous opposons à la privatisation car ce serait ouvrir la porte aux compagnies étrangères, réduisant la souveraineté et le patrimoine national. Nous serions condamnés à ne plus être un pays pour nous convertir en une colonie», a déclaré Andres Manuel Lopez Obrador du parti de la révolution démocratique (PRD).