Traversé par la voie ferrée reliant la caserne militaire de Beaulieu à d'autres institutions algéroises, le bidonville El-Hofra est, de ce fait, un endroit où le danger plane quotidiennement. En effet, pas moins de 380 habitations précaires ont été construites par les occupants devant la voie en question, bloquant trois wagons de la Sntf au sein de l'établissement militaire. Cependant, au moment où les responsables de l'APC incombent l'entière responsabilité à ces deux institutions étatiques de ce qui peut découler comme conséquences sur la population, celle-ci vit toujours dans le danger. «Vous voyez avec vos propres yeux que des enfants jouent régulièrement à côté de cette ligne ferroviaire, c'est vraiment dangereux», avertit le numéro un de ce comité de quartier. Par ailleurs le P/APC, M. Djetli, a fait savoir que ce litige purement administratif relève exclusivement des deux institutions. «On ne peut pas s'ingérer dans les contrats entre les institutions», explique-t-il, avant d'ajouter que sa commune n'a enregistré aucune requête dans ce sens. Et comme un malheur ne vient jamais seul, la ligne ferroviaire reliant la ville d'Alger à Thénia, est à seulement quelques mètres de ces baraques. Et de citer à titre indicatif l'exemple d'une personne âgée qui a été percutée par un train ces derniers mois.