Echéance n Les autorités locales prévoient pour la prochaine année scolaire la livraison de 20 CEM, 6 lycées, 18 groupes scolaires et 49 classes en extension. Le déficit en infrastructures scolaires et la surcharge des classes n'auront plus droit de cité à partir de 2009 pour «plusieurs années à venir», a assuré le directeur du logement et des équipements publics (Dlep). Une affirmation justifiée par l'envergure des programmes alloués à la wilaya au profit du secteur, a expliqué M. Selmani, en faisant état de 79 opérations retenues pour le secteur de l'éducation nationale. Ces opérations pour lesquelles une enveloppe financière de plus de 13,5 milliards de dinars a été dégagée, consistent pour le cycle de l'enseignement primaire, selon les données de la Dlep, en la réalisation de 169 groupes scolaires dont 158 groupes dans le cadre du remplacement du préfabriqué. L'enseignement moyen et secondaire sera renforcé par 57 CEM et 24 lycées, dont respectivement 24 CEM et 13 lycées en remplacement. Quelque 23 cantines scolaires, 11 demi-pensions et dix salles de sport sont également prévues, a indiqué la même source. Le Dlep prévoit pour la rentrée 2008-2009, la livraison de 20 CEM, 6 lycées, 18 groupes scolaires et 49 classes en extension. Selon un bilan présenté par le secrétaire général de la wilaya, lors de la dernière session de l'APW, 59 groupes scolaires, 14 CEM et 3 lycées ainsi que 41 cantines scolaires ont été réceptionnées depuis le lancement de ce programme en 2005. Ce programme sera mené à terme au plus tard fin 2009, assure-t-on à la Dlep, sachant que plus de 400 entreprises locales interviennent dans ce programme en plus des entreprises provenant d'autres wilayas. «Ceci constitue un véritable atout pour la wilaya de Chlef, devenue désormais, un exemple en matière d'efficacité et de respect des délais de réalisation», a affirmé le même responsable, citant à titre indicatif la réalisation dans un délai de «10 mois d'un lycée, de 8 mois pour un CEM et moins de 6 mois pour un groupe scolaire». Cette performance a été rendue possible grâce à la multiplication des intervenants. «Il n'y a pas de projet confié à une seule entreprise», a souligné M. Selmani. «Chaque projet est divisé en lots et chaque lot est confié à une entreprise», précise-t-il. Cette démarche, explique-t-il, a été rentable à plus d'un titre en ce sens qu'elle a permis de réduire les délais de réalisation. Cette performance risque, toutefois, d'être entamée avec la flambée des prix des matériaux de construction notamment le rond à béton, a fait constater le même responsable. «La persistance d'une telle situation pourra entraîner un ralentissement de la cadence de réalisation et, par conséquent, causer des retards dans la réalisation des projets», prévient-il. Hormis le rond à béton, le problème ne se pose pas pour les autres matériaux de construction tel le ciment dans la mesure où les entreprises en charge de la réalisation de projets sont prioritaires et s'approvisionnent directement de l'Entreprise du ciment et dérivés (Ecde) de Chlef.