Depuis le début de l'année, la Casbah est entre les mains de quinze bureaux d'études. Mission officielle : identifier les travaux à réaliser d'urgence. Ces derniers englobent les opérations d'étaiement (soutenir provisoirement un édifice en attendant les travaux de restauration), l'assainissement, le ramassage des déchets et gravats, l'éclairage et le réseau de drainage des eaux pluviales. «Il s'agit d'approfondir le travail fait par le Cneru (Centre national d'études et recherche appliquée en urbanisme) en 2001», explique-t-on à la direction de la culture. Cet approfondissement se fait avec l'assistance du Cneru. Ce dernier a pour mission, entre autres, de donner un avis technique et contrôler la conformité des études aux prescriptions des mesures d'urgence. Le secteur sauvegardé a été divisé en 16 ilots. Les études en question toucheront quelque 311 bâtisses, fermées ou classées «rouge» par la première expertise du Cneru. Il faut préciser que les bâtisses classées «rouge» nécessitent une réhabilitation, pas la démolition comme c'est le cas dans la classification du CTC (Centre technique de classification).