Résumé de la 11e partie n Si Salim n'a pas encore fait de déclaration à Nadia, il ignore que l'occasion va lui être donnée. Un jour, il se retrouve seul chez la jeune fille. Il n'y a rien à comprendre, dit la jeune fille. Je suis triste… — Il y a bien une raison… — Tu veux des raisons, je vais t'en donner… Il y a par exemple qu'à la maison, papa est souvent absent ! Salim tente de défendre le père, qu'il n'a pourtant jamais vu. — Il a son travail ! — Tout le monde travaille… Mais cela n'empêche pas que l'on s'intéresse à ses enfants ! — Son travail est certainement très prenant… — Mon œil, tout ce qui l'intéresse, c'est amasser de l'argent ! Mon frère et moi, nous passons en seconde position ! Et d'ajouter : «Tu sais pourquoi il veut que je sois médecin ?» — Pour que tu le remplaces un jour, quand il aura pris sa retraite ! — Non, c'est pour gagner de l'argent comme lui ! — Tu es sévère avec ton père ! — C'est la vérité… Elle secoue la tête. — Et ma mère… Tu la connais, ma mère ? — C'est une brave femme, ta mère ! Nadia ricane. — Oui, elle est brave, mais elle ne s'occupe que d'elle-même… Robes, bijoux… — C'est méchant ce que tu dis là ! — Et pourtant, c'est la vérité ! Elle laisse tomber ses bras et dit, les larmes aux yeux : «Personne ne vous aime, dans cette maison !» Et elle éclate en sanglots. Salim bouleversé va vers elle. — Mais moi, je t'aime ! crie-t-il Elle regarde. — Toi… — Oui, dit-il, je t'aime et depuis le premier jour… Je m'endors toujours avec ton image en tête… Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je donnerai tout pour te rendre heureuse ! Elle est bouleversée. Pour toute réponse, elle ouvre les bras. — Moi aussi, je t'aime, dit-elle Il se jette dans ses bras. Il embrasse ses joues, son front, ses lèvres… — Nadia chérie… — Oh, Salim ! Ils restent ainsi enlacés un long moment, avant de se dégager. — Je t'aime ! _ Je t'aime ! Et ils se blottissent à nouveau l'un contre l'autre, ivres d'amour (à suivre...)