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Théâtre national
«Ghoutia» sur les planches
Publié dans Info Soir le 17 - 05 - 2008

Scène n Ghoutia, une pièce théâtrale, a été présentée, hier, au théâtre national.
Cette pièce est une tragi-comédie produite par le théâtre national, écrite par Hocine Taïleb et mise en scène par Mohamed Islam Abbas.
Cinq ans après avoir purgé sa peine, Ghoutia, une danseuse de cabaret, retrouve sa maison ainsi que ses souvenirs ; et dans ses douloureuses réminiscences, elle décide de publier ses mémoires. Dans ce livre, elle citera les noms de personnes impliquées dans un meurtre dont elle n'est pas l'auteur, mais dont elle a payé le prix. Elle décide alors de se venger de ceux qui, pour des raisons d'intérêts politiques, lui ont fait porter le chapeau de ce crime.
Ghoutia est aussi une femme qui, perdue dans ses questionnements existentiels, se cherche. C'est également une femme qui a vécu une enfance éprouvée et vagabonde. Née dans une confrérie maraboutique, son père la rejette et répudie sa mère parce qu'elle ne lui a pas donné un garçon. Humiliée et rejetée, la mère de Ghoutia va être bannie de la zaouïa. Errant de village en village, elle ne retrouve refuge qu'auprès d'Ezzaikha, une ancienne danseuse de cabaret qui apprendra à la jeune fille, Ghoutia, l'art de la danse et, du coup, les ficelles du métier. Aussitôt, la jeune femme, et en raison de ses talents, va se trouver propulsée vers les hautes sphères dirigeantes. Elle côtoie des hommes politiques très influents. Ce qui va nourrir en elle de grandes ambitions politiques grâce à sa connaissance de la nature humaine. La pièce est intéressante notamment au plan du jeu, de l'interprétation et de celui de la mise en scène. Elle se révèle convaincante et elle interpelle le public. Car elle brise certains tabous. Elle aborde quelques aspects de la nature humaine que la société, puritaine et conservatrice et, du coup, hypocrite, juge indécents et inappropriés par rapport à la morale collective. Cette approche sociopolitique est très rarement abordée et développée par le théâtre algérien. Les porteurs de cette pièce notamment le metteur en scène, ont fait preuve d'ouverture d'esprit et surtout de hardiesse.
La pièce met en scène un personnage maniéré, efféminé dans son comportement physique comme dans son attitude langagière. Un homme travesti. Ce personnage apparaît alors d'un bout à l'autre de la pièce. Il occupe un rôle marquant.
Ghoutia se veut l'incarnation d'une réalité sociale de la femme (algérienne) en souffrance et qui reste un tabou dans la société algérienne.
La pièce traite des situations complexes où la femme, en général, est victime. Elle fait état d'une société hypocrite manipulée par les intérêts et intrigues individuels. L'auteur de la pièce dénonce les faux-semblants et les préjugés.


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