Résumé de la 20e partie n Salim retrouve la lettre où Nadia lui annonce qu'elle aime un autre et qu'elle voudrait l'épouser. Il a tenté de l'oublier, mais la voilà qui réapparaît. Il a rangé ses lettres et il s'est mis dans un fauteuil pour se reposer. Il essaye d'oublier Nadia, mais elle l'obsède. Que s'est-il passé après cette lettre ? S'est-elle mariée ? Avec qui ? A-t-elle des enfants ? Et, surtout, pourquoi est-elle revenue habiter dans la maison de ses parents, longtemps fermée ? Ses parents sont-ils revenus ? Peut-être n'est-elle là que pour les vacances… Midi le trouve en train de penser encore à Nadia. C'est alors que ses enfants, Amine et Fériel, entrent. — Papa, tu n'es pas encore parti ? — Et maman, demande Amine, elle n'est pas rentrée ? A ce moment-là, le téléphone sonne. C'est Samia. Salim répond. Sa femme, prise par les corrections, ne pourra pas rentrer à midi. Elle compte sur lui, pour préparer quelque chose aux enfants. — Maman n'entrera pas, dit Salim — Chic, dit Amine, nous allons manger de la pizza ! Salim sourit. — Tu as raison, seule une pizza nous tirera d'affaire. Et puis, je dois aller travailler dans deux heures ! Amine court acheter une pizza. On mange. Salim, lui, n'a pas d'appétit. — Tu ne manges pas ta part ? demande Fériel — Je n'en ai pas envie. La fillette s'inquiète. — Tu as toujours mal à la tête. — La migraine est partie, mais je suis fatigué ! — Ne va pas travailler ! Salim sourit. — Il faut que j'aille travailler, ma petite, les examens approchent ! Avant de retourner à l'école, la fillette prépare une tisane à son père. — Tu es comme ta maman, dit Salim, toujours attentionnée ! Il attend que les enfants sortent pour partir. Il ne sait pas pourquoi il passe par le quartier de Nadia, pourtant assez éloigné de l'université. «Je voudrais m'assurer que c'est bien elle…» Il n'y a personne au balcon. Il gare sa voiture, comme s'il attendait quelque chose. Nadia finit par sortir. — C'est bien elle, murmure-t-il C'est toujours une jolie fille, bien qu'un peu plus grosse : mais ses traits sont restés les mêmes ainsi que sa chevelure blonde. — C'est elle, c'est elle. Il ferme les yeux. C'est vrai qu'elle l'a trompé, c'est vrai qu'elle a failli à sa promesse et qu'elle n'est qu'une traîtresse, mais il ne peut s'empêcher de trembler, en la regardant… comme au premier jour (à suivre...)