Règlement l La loi algérienne stipule que pour exercer un culte y compris musulman, il faut un agrément pour l'ouverture du lieu de culte et un autre agrément pour celui qui assure le prêche. Plusieurs lieux de culte et de prière musulmans et non musulmans, sans autorisation, ont été fermés dans le pays, a souligné, hier, dimanche à Tiaret, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni. La fermeture de ces lieux a été décidée en raison du fait que certains d'entre eux étaient situés à l'intérieur d'appartements ou de caves d'immeuble, qui n'étaient pas déclarés ou ne disposaient pas de normes de sécurité, a poursuivi le ministre. «Nous avons fermé des mossalyate (lieux de prière), ainsi que des lieux de culte chrétiens qui n'avaient pas d'autorisation, car les prêches étaient donnés par des gens non qualifiés ou ne remplissant pas les conditions», a-t-il dit, ajoutant que rien ne permettait de savoir si les prêches étaient religieux ou autre. La loi algérienne, a-t-il rappelé, stipule que pour exercer un culte y compris musulman, il faut un agrément pour l'ouverture du lieu de culte et un autre agrément pour celui qui assure le prêche. Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie d'installation du nouveau wali, Noureddine Yazid Zerhouni a par ailleurs rappelé que l'objectif du gouvernement est de stabiliser l'administration locale et ses cadres. «Nous sommes venus en défendant l'idée, depuis l'élection du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de stabiliser l'administration et ses cadres», a-t-il dit. L'idéal pour un wali, a-t-il soutenu, est que «le cadre local reste longtemps, entre 6 et 7 ans, pour la concrétisation des projets locaux». Citant le cas de Brahim Merrad, qui avait occupé le poste de wali de Tiaret pendant 7 ans, M. Zerhouni a indiqué que cette durée a permis la concrétisation du programme du développement local du président de la République. «Tiaret est une wilaya qui, depuis 1962 à 2000, a connu 22 walis, ce qui fait que nous avons des walis qui n'ont fait que 2 ans», a-t-il précisé, soulignant que cette durée ne permet pas au wali de visiter les bureaux de l'administration locale, de connaître les fonctionnaires et encore moins les problèmes de la ville. Le ministre a estimé la moyenne de présence d'un wali au niveau national entre 3 et 4 ans.