Résumé de la 58e partie n Bouamrane a fait preuve de beaucoup de perspicacité. Mais c'est son ami Hammad, plus beau physiquement, que 'Arba veut épouser. Tandis que Hammad accompagne sa fiancée, qui est montée sur une mule chargée de ses effets et ses bijoux, Bouamrane suit de loin, armé de son fusil. Cependant, le couple arrive dans une forêt, un lion surgit, effraye Hammad qui se sauve. Le lion pousse devant la mule et 'Arba vers son antre pour les dévorer. Hammad retourne en arrière, rejoint Bouamrane et lui raconte, en pleurant, ce qui s'est passé. — Je me suis sauvé ! J'aurais dû défendre ma fiancée. — Il ne sert à rien de pleurer ! Dis-moi, le lion a-t-il fait du mal à 'Arba ? — Non, il l'a poussée, ainsi que la mule en avant ! — Alors, il veut les conduire à son antre pour les dévorer ! Hammad reprend espoir. — Alors, on peut la récupérer ? — Oui, dit Bouamrane. — Je vais la délivrer ! — Non, toi reste ici, moi je vais essayer de la délivrer ! Il s'enfonce dans la forêt et suit le lion et la mule aux traces qu'ils ont laissées. Il trouve le fauve devant son antre, s'apprêtant à dévorer la bête et la femme. 'Arba tremble de tout son corps et ferme les yeux pour ne pas voir le lion bondir. Bouamrane épaule son fusil et tire, tuant le lion. 'Arba ouvre les yeux. — Est-ce toi, Hammad ? demande-t-elle. Bouamrane sort de sa cachette. — C'est moi, dit-il. — Et Hammad ? dit-elle. — Je l'ai laissé, loin d'ici ! — Il m'a abandonnée ! — Non, le lion l'a surpris, il voulait venir te délivrer ! La jeune fille soupire. — Mais c'est toi qui m'as sauvé la vie, dit 'Arba, reconnaissante. Bouamrane hoche la tête. — Tu veux toujours épouser Hammad ? demande-t-il. 'Arba le regarde : — Tu es un homme très courageux, dit-elle, mais je dois t'avouer que c'est Hammad que je préfère ! Bouamrane s'incline. — Je respecte ton choix ! — Tu ne m'en veux pas ? — Non, non, Hammad est toujours mon ami ! Il conduit 'Arba auprès de Hammad et leur dit : — Continuez votre route. Je vous suis de loin ! (à suivre...)