Résumé de la 28e partie n Nadia apprend à Salim qu'elle n'a été mariée que durant deux années. elle a, ensuite, divorcé d'avec son mari. Pourquoi dis-tu que c'est trop tard ? Il secoue la tête. – C'est trop tard… A l'époque tu me l'aurais dit, je serais parti te chercher ! – Même si j'étais mariée ? – Oui, qu'importe ? J'étais jeune, tu étais jeunes… Nous aurions pu faire notre vie ensemble ! C'était encore possible… Mais maintenant, c'est trop tard ! – Pourquoi dis-tu que c'est trop tard ? – Parce que je croyais que je n'allais plus te revoir… J'ai fait, moi aussi, ma vie ! Elle comprend enfin. – Tu t'es marié ? – Oui, dit-il. Elle ne dit plus rien. – Et moi, dit-il, je n'ai pas divorcé ! Il lui fait des reproches. – Si tu m'avais dit à l'époque que tu avais divorcé, je ne me serais pas marié ! – J'ai pensé te le dire, mais je n'ai pas osé… Je craignais que tu me rejettes ! – Je ne me suis marié que six ans après… Tout était possible, à l'époque. Elle étouffe un sanglot. – C'est ma faute… je t'ai trompé… – Tu m'as trompé doublement ! Elle pleure. Il s'irrite. – A quoi peuvent servir les larmes, maintenant ? – A rien… – Alors épargne-moi cette épreuve ! Il s'excuse aussitôt. – Je n'aurais pas dû… – Tu as raison de me gronder ! Il soupire. – Tout aurait pu être différent… – Je suis impardonnable ! – Tu croyais bien faire… – Je n'ai cessé d'accumuler les erreurs… toute ma vie ! Il ferme les yeux. – Ah, si tu savais combien j'ai souffert ! – Et moi donc ? dit-elle. Il n'y a pas une nuit où je n'ai pas pensé à toi ! – Quand j'ai reçu ta lettre, celle qui m'annonçait ton mariage, j'ai voulu me suicider… – Moi aussi, j'ai pensé à me tuer ! Il sourit. – Au moins, nous aurions fait quelque chose en commun… – Mais quelque chose m'a retenue… A ce moment-là, la sonnette retentit. (à suivre...)