Résumé de la 17e partie n Hakim révèle à Kenza qu'il s'est marié... On l'y a forcé, mais c'est elle qu'il aime toujours, il est prêt à divorcer pour l'épouser ! C'est à son tour de garder le silence. Hakim avance la main et, cette fois-ci, elle le laisse la toucher. — Tu ne dis rien ? Tu ne m'en veux plus, n'est-ce pas ? — Non, dit-elle tristement. Elle lève vers lui ses beaux yeux noyés de larmes et dit : c'est trop tard… — Trop tard ? Pourquoi, puisque tu ne m'en veux pas ! — C'est trop tard, Hakim, parce que, moi aussi, je suis mariée ! La foudre qui lui serait tombé dessus n'aurait pas eu plus d'effet sur lui. — Mariée ? — Oui ! Tu te rappelles quand je t'ai dit que mon père ne voulait pas entendre parler de mariage avant deux ans ? C'était pour te refroidir ! — Tu étais déjà mariée ? — Non, seulement fiancée... — Et puis... et puis... — Et puis, je me suis mariée au printemps dernier... Il secoue la tête comme pour sortir d'un mauvais rêve. — Je ne peux pas le croire ! — Pourtant, c'est la vérité ! — Mais pourquoi, pourquoi ? — Parce que mon oncle, mon père, mon frère, ma mère voulaient que j'épouse mon cousin ! — Et toi, tu le voulais ? Elle le foudroie du regard : — Tu oses me poser cette question ? — Pardon, Kenza, je suis bouleversé, je ne sais pas ce que je dis ! Elle se met à pleurer. — Tu ne sais pas combien j'ai souffert, combien j'ai pleuré, résisté... en vain, tout le monde était contre moi... — Tu aurais dû m'appeler ! Elle a un sourire triste. — Qu'aurais-tu fait ? — J'aurais vu ton père, ton oncle... — Tu ne leur aurais jamais fait changer d'idée : je te l'ai dit, tout le monde était pour ce mariage ! — Un mariage d'intérêt ? — Oui, je te l'ai déjà dit, mon oncle est un homme très riche, il veut que sa fortune reste dans la famille... Et puis, mon oncle aide mon père, mon frère... Mon oncle donne de l'argent... Il a une grande entreprise, une villa, des voitures ! — On t'a vendue ! On t'a forcée ! C'est, aux yeux de la loi, un mariage nul et non avenu ! — On a exercé des pressions sur moi, mais on a attendu que je donne mon accord, cela s'est passé dans les règles. (à suivre...)