Bouira n Les risques liés à l'avortement ou l'interruption volontaire de grossesse (IVG) ont été débattus lors d'une rencontre organisée hier, lundi, à l'initiative de la commission de wilaya et de l'Association algérienne de planification familiale. Dans une communication intitulée «Qu'est-ce que l'avortement à risques ?», le Dr Malki a indiqué que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit l'avortement comme étant une IVG. Quelque 19 millions d'IVG sont recensées annuellement de par le monde,causant la mort de près de 70 000 femmes, selon lui. S'agissant de l'Algérie, le Dr Malki a indiqué qu'il a été enregistré «80 cas d'avortement en 2007», outre «la mort de 78 femmes des suites de cet acte». Une sage-femme a abordé, pour sa part, les moyens de prévention susceptibles de diminuer le recours à l'avortement, tout en axant son propos sur les «interdits» religieux clairs en la matière et la loi «prévoyant la sanction de cet acte, désapprouvé également par la société». Le représentant de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya a axé son intervention sur «l'enfance abandonnée et le traitement réservé aux mineurs par la justice», tout en insistant sur la protection de la petite enfance «exposée plus que n'importe quelle catégorie de la société aux multiples dangers». Il a fait part, dans ce sens, d'un projet, en maturation, pour la création d'une police pour mineurs avec un effectif féminin, tout en signalant la découverte, l'année dernière, de 18 cadavres de nouveau-nés par les services de la police à travers la wilaya.