Reconnaissant qu'il est à la retraite mais ne voulant pas divulguer son âge exact, Hocine travaille depuis deux ans comme chauffeur de taxi dans une boîte privée de radio-taxi, sise sur les hauteurs d'Alger. Il était chauffeur d'un bus de transport de personnel dans une société spécialisée dans la fabrication de jus à Rouiba. Il affirme qu'il a été retenu pour ce nouveau métier, c'est pour son savoir-faire, son sérieux mais surtout parce qu'il connaît très bien toutes les ruelles d'Alger, ce qui est primordial pour un chauffeur de taxi. «Dans ce genre de métier, c'est d'abord le sérieux qui compte. Vous connaissez très bien le comportement que risquent d'avoir certains jeunes avec les ‘'clientes''… Alors le patron de la boîte n'a pas hésité à m'embaucher». Retraité depuis quelques années, Hocine dit qu'il travaille par nécessité mais aussi par plaisir. Le taxi driver senior travaille à temps partiel, de 20h à minuit, pour cette société de radio-taxi qui travaille 24h/24h. «Cela m'arrange parfaitement, car le jour c'est moi qui fais les achats pour ma famille puisque mes enfants travaillent tous. Le soir, quand ils sont à la maison, je vais à mon travail sans aucun souci. La proximité du siège de la société de mon domicile me permet de rentrer tranquillement et aisément chez moi à minuit», se félicite-t-il.