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Au coin de la cheminée
Un certain renard (2e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 02 - 07 - 2008

Résumé de la 1re partie n Le paysan délivre l'ours du piège, mais ingrat, ce dernier veut le dévorer...
Les mois passent... L'Ours court toujours à la poursuite du Renard... Le paysan attelle l'autre bœuf et, pensant que l'Ours a disparu, il retourne labourer son champ. Mais au moment où il attelle les bœufs, que voit-il ? L'Ours, qui n'a pas changé d'avis et qui est de retour. Il le supplie de patienter un peu, et dès que le labour sera fini, il lui donnera à manger son bœuf. L'Ours s'assoit et attend patiemment.
Le Renard qui passait par là, crie, du haut de la colline :
— Eh bonhomme ! Qui est assis près de toi ?
— Un tronc d'arbre (C'est l'Ours qui lui souffle cette réponse).
— Eh bonhomme ! Mets-le donc dans ton sac.. L'as-tu fait ?
— Oui.
— Maintenant ferme bien ton sac... L'as-tu fermé ?
— Oui.
— Alors prends un fouet et bats-le bien fort.
L'Ours qui s'est laissé faire, demande au paysan de ne pas le frapper à la tête mais aux fesses. Notre bonhomme, qui a déjà perdu un bœuf avec cet énergumène, le rosse jusqu'au sang et le tue. Le Renard qui n'a rien perdu de la scène reprend :
— Eh bonhomme ! Oncle Laboureur ! Je t'ai délivré de ce fléau. Est-ce que je ne mérite pas une poule en récompense ?
— Eh mon ami ! Quelle poule ? Tu en mérites bien deux. Je te les apporterai demain matin.
Notre Renard tout content, poursuit son chemin.
Le lendemain matin, le paysan se lève tôt, attrape deux poules, les met dans son sac et s'en va au café. Pendant ce temps-là, sa femme qui donnait le grain aux poules, s'aperçoit qu'il lui en manque deux. Un peu plus tard, en glissant un morceau de pain dans le sac de son mari, elle découvre les poules manquantes, et les remplace par deux chiens de chasse. De retour du café, notre bonhomme prend son sac et s'en va au champ. A peine a-t-il attelé le bœuf et commence à semer que le Renard arrive pour réclamer son dû. Imaginant déjà quel régal ce sera, il remue la queue d'aise. Mais quelle mauvaise surprise ! Les chiens se précipitent hors du sac et se jettent sur lui. Il ne lui reste plus qu'à filer ventre à terre le plus loin qu'il peut.
Le mari faisait des reproches à sa femme, mais laissons-les à se disputer... Le frère de l'Ours, à son tour, poursuivait maintenant le Renard, mais laissons-le là à courir après lui... Et revenons à notre fameux Renard...
Dans la montagne la moitié des Renards le traitait d'«Ami» et l'autre moitié le traitait de «Petit», à cause de sa petite queue, à cause de sa queue coupée, et cela le rendait bien malheureux. Ayant réussi à semer les chiens il se remet en route, tenaillé par la faim et la soif. C'était jour de marché et les marchands avaient jeté par terre des papiers de helva (sorte de pâte à la farine et au sucre). Affamé notre Renard les lèche avec un tel plaisir qu'il lui en reste même un morceau collé sur le front, qu'il ne peut enlever. Dans la forêt il rencontre un de ceux qui l'appelaient «Ami» :
— Ami Renard ! Qu'est-ce que tu as sur le front ?
— C'est l'acte de propriété de mon vignoble. Je viens de l'acheter.
— Tu ne veux pas nous inviter ?
— Oui ! Mais à condition que vous acceptiez d'être attachés car je ne veux pas que vous mangiez tout.
— Bien sûr ! Bien sûr ! Je vais prévenir les autres.
Le soir, le Renard, qui avait emporté une pelote de ficelle, les emmène dans un vignoble. Après avoir attaché solidement par la queue aux pieds des vignes ceux qui l'appelaient «Petit Renard» et aux racines d'aulx ceux qui l'appelaient «Ami Renard», il sort de là en criant : «Eh Gardien ! Le vignoble est rempli de renards.» Les autres, voyant venir le gardien, lui demandent de lire son acte de propriété, mais il prétend que c'est chose impossible à cause de la poussière qui le recouvre. Sur ces entrefaites, le gardien arrive en tapant sur une boîte en fer, le fusil à l'épaule. C'est la panique générale chez les Renards. Ceux qui sont attachés aux racines d'aulx se sauvent aisément. Ceux qui sont attachés aux pieds des vignes tirent si fort qu'ils en ont la queue arrachée, devenant désormais les compagnons d'infortune de celui qu'ils appelaient «Petit Renard».
Notre Renard s'enfuit dans la forêt. Mais le frère de l'Ours mort, qui s'y cachait, l'attrapa et le tua... Ainsi le paysan fut d'abord débarrassé de l'Ours, ensuite du Renard, et il vit toujours heureux en faisant son métier de laboureur.


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