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Des régions moins bien loties que d'autres
Publié dans Info Soir le 03 - 07 - 2008

Réalité n La vision pragmatique des entreprises ne laisse aucune place au «social». Les établissements de formation sont, donc, appelés à introduire les spécialités «pratiques» dans leurs formations.
L'absence des profils répondant aux exigences des grandes entreprises en matière de ressources humaines à recruter, pose un vrai problème dans certaines régions du pays.
Les établissements locaux de l'enseignement supérieur n'assurent pas des formations adéquates, ce qui contraint les opérateurs économiques à embaucher des cadres issus d'autres régions du pays. Cela n'est pas sans conséquences directes sur les diplômés habitant tout près des «zones d'investissement» qui recourent, dans la plupart des cas, aux émeutes pour exprimer leur mécontentement.
L'exemple des émeutes de Hassi Messaoud, le plus récent, est très significatif dans ce sens. Il est clair que les entreprises recrutent les profils à même de répondre à leur stratégie d'investissement et d'extension d'activité, une vision pragmatique qui ne laisse aucune place au «social», mais les autorités en charge du secteur de la formation sont appelées à fournir des efforts dans ce sens en introduisant les spécialités «pratiques» dans la nomenclature des formations dispensées dans ces régions.
«Les disparités régionales en termes de disponibilité des profils sont importantes, quitte parfois à remettre en question l'implantation géographique d'une entreprise», soutient le responsable de Team Consulting International (T.C.I).
La défaillance en matière d'information constitue un facteur aggravant de cette situation. «Il y a quelques mois, une multinationale voulant s'installer dans la région de la Mitidja nous a sollicités pour lui chercher des ingénieurs. J'ai mis plusieurs jours rien qu'à trouver le nom du recteur de l'université Saâd-Dahleb et j'ai été contraint de recourir aux moyens archaïques pour établir le contact avec cet établissement de formation. Le site Internet de ladite université n'est pas fonctionnel, ce qui est une grave lacune au XXIe siècle», témoigne Samir Toumi, directeur de T.C.I.
Notre interlocuteur ajoute qu'il a fourni beaucoup moins d'efforts à convaincre la société concernée de recruter des cadres juniors (fraîchement diplômés) qu'à se mettre en contact direct avec l'université ! Même si les compagnies étrangères s'engagent (dans le contrat d'investissement) à recruter la main-d'œuvre locale (de la région d'installation du projet), elles se retrouvent contraintes de ramener des cadres d'autres régions, les profils recherchés étant indisponibles au niveau local.
«Parfois, même si des cadres existent dans la région concernée, il est quasi impossible de les contacter. Les agences locales de l'emploi n'ont pas leurs coordonnées. Le bouche-à-oreille ne marche pas dans ces affaires, les entreprises ne pouvant pas attendre longtemps. Il est plus que jamais indispensable d'introduire et, dans les plus brefs délais, les nouvelles techniques de communication pour parer à cette situation», préconise M. Toumi. Une recommandation à prendre au sérieux par les services concernés, d'autant qu'elle émane d'un cadre confronté quotidiennement aux aléas du marché national de l'emploi.


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