Pas moins de 21 653 emplois ont été crées dans le cadre du plan d'action pour la promotion de l'emploi et de la lutte contre le chômage. 9 393 emplois concernent les diplômés universitaires et techniciens supérieurs, soit 43% de l'effectif global ; 7 063 emplois créées dans le cadre d'un contrat d'insertion professionnelle (CIP) et enfin 5 224 dans le cadre d'un contrat formation-insertion (CFI). C'est ce qui ressort de la réunion du jeudi, qui a regroupé le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale, Tayeb Louh, avec les directeurs et inspecteurs du travail des 16 wilayas du centre. Lancé il y a plus d'un mois, le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), a permis, également, la visite de plus de 17 877 entreprises économiques par les fonctionnaires de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM). Selon Louh, ces résultants sont satisfaisants et jamais atteints à ce jour. Ce dernier n'exclut, d'ailleurs pas la possibilité d'arriver à la création de plus de 200 000 emplois dans un délais de 10 mois, si ce rythme est maintenu. Rappelant que le but global de ce nouveau dispositif est d'arriver à l'insertion de "400 mille jeunes" dans le monde du travail, dans le cadre de la création d'activités salariales, le ministre a souligné, à ce propos, que l'Anem a enregistré, depuis le début du mois de juin, 65 586 offres d'emplois provenant des entreprises économiques. "Nous insistons sur le secteur économique dans l'intégration des jeunes car c'est lui qui nous garantira la pérennité de l'emploi", a-t-il dit. Au sujet de la création d'activités, Louh a révélé en outre que son département projette la création de 17 000 micro-entreprises et 55 000 postes d'emploi annuellement, et ce dans le cadre de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ) et la Caisse national d'assurance chômage (Cnac). D'ailleurs, les directives données récemment par le président de la République, aux banques pour l'octroi d'aides financières aux jeunes créateurs de mico-entreprises dans un temps très court, vont dans le sens de ce dispositif. Selon le ministre, la réunion du conseil de gouvernement de mardi dernier a permis l'adoption de nouvelles procédures visant à faciliter les opérations de financement de projets pour les jeunes dans le cadre de micro-crédits. " La mesure qui vient d'être annoncée est d'une grande importance. Elle vise à apporter une solution au problème du financement des projets avalisés par les services des organismes en charge de la lutte contre le chômage (Ansej, Agence nationale de financement du micro-crédit, Fonds national d'assurance chômage) ", déclare-t-il. Avec la mise en œuvre de ces nouvelles dispositions, la création d'activités dans le cadre des dispositifs existants connaîtra un nouveau départ avec les retombées positives en matière de création d'emplois, d'acquisition de savoir-faire, de métiers. Le nombre de postes d'emploi projeté sera revu à la hausse, et pourrait atteindre, selon le ministre du Travail, jusqu'à 215 000 postes. Ce qui verra le taux de chômage baisser à moins de 10 % à l'horizon 2009-2010 et à moins de 9% durant la période 2011-2013. Le ministre a ordonné, dans ce cadre, aux différents directeurs régionaux d'aller vers les entreprises économiques et ne plus agir comme un administrateur si l'on veut garantir la réussite ce nouveau plan d'action. Interrogé sur l'ancien dispositif de pré-emploi (CPE) et le sort de ces jeunes qui ont adhéré à ce système, le ministre a indiqué que le problème réside chez ceux qui ont été recrutés dans l'administration. "Nous allons donner des directives pour recueillir ces jeunes et essayer de leur trouver une solution, car le problème essentiel de l'administration réside dans les postes budgétaires", a-t-il déclaré, précisant que ceux qui ont bénéficié de CPE ne pourront postuler au nouveau dispositif que seulement après ceux qui n'en ont jamais bénéficié.