Atout n A la faveur de sa position (carrefour menant vers Tipaza et Oran), la commune d'El-Affroun, située à 20 km à l'ouest de Blida, occupe assurément une place stratégique. Occupant une grande partie de la basse Mitidja, la région a, dès les premières années de la colonisation française, constitué le point de mire des envahisseurs au regard de ses richesses agricoles. Les spécificités de son sol, ont fait que les colons optèrent pour la culture de la vigne. Au lendemain de l'indépendance de notre pays, El-Affroun, jusque-là méconnue par la quasi-totalité des Algériens, défraya la chronique à la faveur de la confrontation armée (dont la cause est liée à une question de leadership) entre les troupes du défunt président Houari Boumediene et celles du colonel Tahar Z'biri, laquelle a eu lieu en 1967, et qui tourna à l'avantage du premier nommé. Une fois l'euphorie de l'indépendance passée et à l'instar de bon nombre de communes de la région, El-Affroun s'est vue confrontée à moult difficultés : eau potable, routes et habitat. Si pour les deux premiers points, la situation s'est, depuis, considérablement améliorée, ce n'est pas le cas pour le dernier dans la mesure où les personnes vivant dans la promiscuité sont légion. Leur situation s'est particulièrement exacerbée lors de la décennie noire dans la mesure où, El-Affroun, étant limitrophe de régions fortement boisées, il était inévitable que des flux de personnes s'y rendent en vue de trouver refuge chez un proche ou un ami. Récemment, à la faveur des dernières élections communales, la population a choisi El-Kebiri Djelloul pour présider aux destinées de sa commune. D'aucuns parmi ceux qui le connaissent (il est PES d'éducation physique et sportive au lycée de la ville) depuis une vingtaine d'années, sont persuadés qu'il est à même, au regard de sa droiture et de son sens de la responsabilité, de relever les défis auxquels la commune fait face. Serait-ce le cas ? Seul l'avenir nous le dira.