Vérifications n Les comptes et la gestion financière de l'APC de la ville des Genêts vont être passés au crible pour la période allant de 1999 à 2005. Une commission de l'inspection générale des finances s'est déplacée dans la wilaya de Tizi Ouzou pour s'informer de la gestion financière de l'APC de la capitale du Djurdjura pour l'exercice 1999 à 2005. Selon une source proche de l'APC, c'est la première fois que l'APC reçoit une visite de l'IGF. En janvier de l'année en cours, c'est une commission de la Cour des comptes qui s'est rendue à Tizi ouzou pour le même motif. Notre source nous informe que les inspecteurs de l'IGF ont demandé des explications à propos des commandes passées par l'APC durant ladite période et sur leur opportunité. Ils ont par ailleurs, demandé à vérifier des bons de commande et des factures. Après un séjour d'une quinzaine de jours, ladite commission est rentrée avant-hier (mardi) et rendra plus tard ses remarques, ajoute notre source. Pour rappel les inspecteurs de la Cour des comptes ont séjourné pas moins de deux mois à l'APC où ils ont passé au peigne fin la gestion des finances de la commune. Il est à noter que la commune de Tizi Ouzou a été déjà secouée par des scandales financiers ou des fonctionnaires ont été poursuivis en justice. Rappelons l'affaire de deux directeurs techniques et d'un technicien supérieur de la Direction de l'urbanisme. Ces derniers ont été suspendus et condamnés, il y a environ 02 ans, pour «tromperie et participation à la tromperie ayant entraîné la dilapidation des deniers publics». Il s'agit de l'affaire d'une école primaire de la commune de Tizi Ouzou qui a été réceptionnée pour l'année scolaire 2000/2001 et qui a été sérieusement endommagée par le séisme du 21 mai 2001. Les matériaux de construction utilisés étaient de très mauvaise qualité. Faut-il rappeler que juste après l'installation de l'exécutif de l'APC élue lors des partielles d'octobre 2005, le troisième vice-président, élu RND, chargé de l'urbanisme, avait démissionné de son poste après avoir dénoncé l'absence de certains dossiers au niveau de la direction de l'urbanisme. L'élu en question avait alors dénoncé dans un rapport remis au président de l'APC, l'un des directeurs condamnés par la justice. Ainsi que les tentatives de dilapidation du foncier (parcelles de terrain sises sur l'axe technicum et les 600 logements de la Nouvelle-ville). Il y a eu aussi l'affaire du mobilier scolaire acquis par l'APC (entre 2003 et 2005) pour un montant de plus de 04 millions de dinars et qui a été laissé à l'abandon en plein air exposé au soleil et à la pluie, au niveau de l'ancien parc communal. Cette situation n'a pas laissé indifférent un député du RND qui a saisi, il y a environ 08 mois, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales pour demander l'envoi d'une commission d'enquête sur la gestion des finances de l'APC.