La mémoire du journaliste et caricaturiste Djamel Si Larbi a été évoquée jeudi dernier au théâtre régional Abdelkader-Alloula d'Oran lors d'une cérémonie organisée par les amis du défunt à l'occasion du premier anniversaire de sa mort. Des expositions de l'œuvre de ce bédéiste, qui a exercé son talent sous le pseudonyme d'El-Bordji dans plusieurs titres de la presse nationale avant de «sévir» au journal égyptien El Ahram Hebdo de 1994 jusqu'à sa mort en juillet 2007 à l'âge de 51 ans, ont marqué cet hommage à titre posthume. Caricaturiste par vocation, El-Bordji était également le traducteur attitré de la version francophone de la célèbre publication égyptienne qu'il a rejointe après un «exil forcé» en 1994, selon son ami et collègue à la même publication, le poète Mohammed Sehaba. Étaient présents à cette cérémonie, outre des membres de sa famille, des comédiens du théâtre régional d'Oran, des journalistes et des artistes ayant côtoyé le défunt, qui avaient rappelé son «engagement militant pour la cause culturelle et le progrès social». Au cours de cette rencontre, la pièce Moutazaouedj fi otla (un marié en vacances) du dramaturge et ami d'El-Bordji, Mourad Senouci, a été présentée au nombreux public venu partager avec les amis de Djamel Si Larbi les souvenirs d'un homme, qui a exercé d'une manière aussi tardive qu'éphémère sa passion : la bande dessinée.