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La valise infernale
Publié dans Info Soir le 04 - 08 - 2008

Interrogation n Peut-on mesurer l'horreur ? Si oui, sur quels critères ? Le nombre de litres de sang qui aura giclé sur les murs, l'atrocité particulièrement sordide du crime ou l'angoisse qu'il soulève ?
Formulons la question autrement : peut-on concevoir une échelle comparable à celle de Richter ou de Mercali capable d'indiquer tous les degrés dans l'épouvante ?
Bref, jusqu'où peut aller l'horreur ?
Il est difficile de lui fixer des balises quand des cinéastes à Hollywood font reculer tous les jours ses limites.
De l'antique Dracula, que l'on peut considérer comme une référence, à meurtres à la tronçonneuse, les scénaristes de la Warner Bros décidément toujours inspirés, ont su jouer avec un rare génie sur toutes les touches du morbide.
L'histoire que nous allons vous raconter est non seulement véridique — monstrueusement véridique — mais son caractère exceptionnel dépasse tout ce que les blondinets de Beverly Hills peuvent imprimer sur leurs pellicules.
C'est l'été 2007. Nous sommes à Oran. Les cortèges de mariages se croisent et s'entrecroisent dans une indescriptible pagaïe et couvrent de leurs clameurs joyeuses toute la ville.
Les uns défilent au son de la zorna, les autres au rythme de la trompette.
Les orchestres prendront plus tard le relais quand les premières brises de fraîcheur souffleront sur les terrasses.
Une femme dans le quartier de Maraval à l'ouest de la ville contemple du haut de son balcon cette noria de voitures rutilantes, les unes plus belles que les autres.
Elle aussi attend son carton, une fête somptueuse en perspective, dans laquelle elle devrait briller. Lorsqu'il arrive la semaine suivante, elle se rend chez sa mère à Protin, autre quartier en vue, mais plus huppé encore, pour lui emprunter ses bijoux.
Et les bijoux, sa maman les collectionnait littéralement.
D'ailleurs, elle lui en a toujours voulu secrètement pour ça.
Il y avait dans les petits coffrets en fer blanc soigneusement dissimulés dans l'armoire, des douzaines de broches, des pendentifs, des colliers, des bracelets de toutes les tailles, des louis achetés à 2 500 f des doublons à l'effigie de Napoléon, des bagues, une couronne même, bref un véritable trésor patiemment amassé au cours des ans. Harnaché d'or de la tête aux pieds comme Semiramus ou la reine de Saba, la femme fera énormément d'effet auprès des convives, ce qui n'était pas pour lui déplaire.
Les lampions de la fête s'éteignent.
Une semaine passe. Puis deux. Inquiète, la maman appellera au téléphone pour réclamer ses bijoux.
Deux autres semaines passent et point de bijoux. Silence radio sur toute la ligne. Inquiétant.
C'est alors que la vieille dame prendra son courage à deux mains pour aller aux nouvelles et tirer une bonne fois pour toutes cette affaire au clair.
Elle ne savait pas qu'en franchissant le seuil de la maison de sa fille, elle n'en sortirait jamais vivante. Le ton est plutôt glacial entre les trois femmes : la mère, la fille et la fille de cette dernière.
Mais le plan était déjà arrêté. A l'avance : d'abord le poison, ensuite on avisera. Une fois le forfait accompli, il ne restait plus qu'à se débarrasser du cadavre.
Et un cadavre, c'est plutôt encombrant.
Une idée diabolique germa aussitôt dans la tête de la fille : et si elle découpait ce gros morceau de viande, dans la salle de bains, comme le mouton de l'Aïd ?
Et c'est ainsi qu'avec l'aide de sa propre fille, elle trancha la tête, débarrassera le tronc des bras et des jambes, en fit plusieurs tas.
A sa fille de se débarrasser des jambes et d'un avant-bras et à elle de faire disparaître le reste. C'est à Canastel, à 8 km d'Oran que la petite-fille sera arrêtée par la police. Elle portait une grosse valise et son comportement bizarre précipita sa perte.
Elle avouera tout d'un bloc. Sa mère sera arrêtée. Le père apparemment n'était au courant de rien.


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