Hier vendredi, des centaines de Mauritaniens partisans du président mauritanien renversé par la junte militaire, ont manifesté massivement dans les rues de la capitale mauritanienne en signe de soutien à leur président. De son côté, la classe politique n'a pas tardé à réagir et un Front national pour la défense de la démocratie, créé au soir-même du putsch militaire, a convoqué, hier vendredi, une conférence de presse pour marquer son rejet du coup de force. Lors de cette rencontre, les quatre partis qui forment le Front ont appelé les militaires à «regagner leurs casernes» et à réhabiliter Sidi Ould Cheikh Abdellahi qui demeure «le seul et unique président légitime». Ils ont lancé un appel à la Communauté internationale afin de faire «pression» sur la junte après le coup d'Etat.