La chancelière allemande Angela Merkel a été jugée pour la troisième année consécutive la femme la plus puissante du monde dans le classement annuel du magazine Forbes, une liste publiée hier, mercredi, et nettement dominée par les chefs d'entreprise et les banquières. Sur cent femmes classées par le magazine américain, 65 sont responsables de grands groupes comme PepsiCo (USA, boissons), Xerox (USA, bureautique), Yahoo! (USA, Internet), Hyundai (Corée du sud, automobile), AXA (France, assurances), MTV (USA, télévision musicale), ou à la tête de consortiums financiers comme Global Investment House (Koweit, finance). Si une femme politique mène la liste, il faut descendre à la 7e place pour trouver ensuite la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, rétrogradée du 4e rang qu'elle occupait en 2007. Les 13e et 14e rangs ont été décernés respectivement à la présidente argentine Cristina Kirchner et à la ministre française de l'Economie Christine Lagarde. La sénatrice démocrate Hillary Clinton, candidate malheureuse à l'investiture de son parti à la présidentielle américaine, passe de la 25e à la 28e place.