La chancelière allemande, Angela Merkel, arrive pour la deuxième année consécutive en tête du classement Forbes des femmes les plus puissantes du monde, tandis que la vice-Première ministre chinoise Wu Yi détrône la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice à la deuxième place. Pour la quatrième année consécutive, le magazine américain publie dans son numéro spécial d'avant-hier, jeudi, une liste des cent femmes les plus influentes de la planète. Parmi les dix premières, cinq sont Américaines et trois viennent d'Asie. Outre la Chinoise Wu Yi, deux autres Asiatiques, Ho Ching, P-DG du groupe Temasek, société publique singapourienne d'investissements, et la présidente du Parti du Congrès Sonia Gandhi en Inde, arrivent respectivement à la 3e et à la 6e place. Quelque 29% des femmes de la liste font partie de gouvernements et 66% sont des femmes d'affaires. Seize femmes apparaissent pour la première fois : la P-DG du groupe de luxe français Chanel Maureen Chiquet (80e place), la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Margaret Chan (37e place), ou encore la présidente de l'Université Harvard Drew Faust (47e place). Les femmes du Proche-Orient font une percée significative avec Cheikha Mozah Al-Missned, «Première dame» du Qatar, à la 79e place, et Cheikha Lubna Al-Kassimi, ministre de l'Economie des Emirats arabes onis, à la 99e place.