Résumé de la 23e partie n Au moment où Gerard et Bohannon interrogent Dolores Combs, Mary Beth entre et reconnaît le sweater de son amie Dolores parmi les affaires retrouvées... Dolly donnait un récital de musique d'orgue, à Dublin. Dans une vieille église absolument magnifique. (Ses petites mains caressent le sweater. Elle le regarde à nouveau.) Dolly, d'où viennent ces horribles taches ? Crois-tu qu'elles s'en iront ? Son amie de toujours pousse une sorte de rugissement et frappe violemment Mary Beth au visage. Celle-ci recule en titubant, atterrée. — Dolly, dit-elle, dans un souffle. Tu m'as frappée... Qu'est-ce qui te prend ? Gerard s'avance en prenant les menottes accrochées à sa ceinture. — Dolores Combs, je vous arrête pour le meurtre de Cedric Martin Lubowitz. Il tend les bras pour la faire pivoter, mais elle veut le frapper à son tour. Il évite le coup tandis qu'elle part en courant à travers un living-room tout en longueur au milieu duquel luit un grand Bosendorfer double queue. Bohannon se lance à sa poursuite. Les tapis orientaux ripent sous ses bottes. Elle a déjà atteint les portes-fenêtres à l'extrémité de la pièce et bataille pour les ouvrir, quand il la rattrape. Elle est forte, lance des coups de poing et des coups de pied, mais il parvient à lui bloquer les bras dans le dos et la fait pivoter vers Gerard, qui lui passe les menottes. Dans le dos toujours, comme à quelque voyou de Los Angeles. Il lui fait retraverser la pièce jusqu'à la porte d'entrée, tantôt la poussant, tantôt la portant, des grognements ponctuant chacun de ses efforts. Bohannon passe devant pour ramasser les vêtements et les chaussures qui sont restés parterre. Il tend la main vers Mary Beth pour qu'elle lui donne le sweater. Elle s'exécute tout en écoutant les protestations indignées du Dr Combs. — C'est ridicule ! dit celle-ci. Pourquoi aurais-je tué Cedric Lubowitz ? Ou n'importe qui d'autre ? Aucun jury au monde ne croira que Dolores Combs est une meurtrière ! Et quand le juge Willard va savoir... Aïe ! Lâchez-moi ! Vous me faites mal ! Mary Beth se met à marteler Gerard de ses petits poings. — Cessez, dit-elle. Cessez de faire du mal à Dolly ! Bohannon la tire en arrière pour l'éloigner du lieutenant. Elle s'accroche à ses bras. — Où l'emmenez-vous ? Au poste du shérif, tout simplement, grogne Gerard, en luttant pour amener la femme qui se débat jusqu'à la porte, puis sur la véranda. Pour une petite conversation. — Je viens aussi, dit Mary Beth. Dolly, qu'est-ce que je mets ? — Non, ma chère, dit la femme aux mains menottées. Tu restes pour nourrir les chats. Et elle sort avec Gerard, descend les marches de bois, s'éloigne dans l'allée. Elle ne résiste plus, elle se laisse conduire mollement, vaincue.