Résumé de la 24e partie n Dolores Combs se laisse conduire sans résistance au poste du shérif... La petite fille rose et blanc de soixante ans la regarde partir. «Quand reviendras-tu, Dolly ?» Sa question se perd entre les pins, dans le lourd silence de midi, et Bohannon songe qu'il n'a jamais rien entendu d'aussi triste. C'est le couchant. T. Hodges lave Twilight tandis que Mousie attend son tour, ses rênes nouées autour d'un pilier de la longue véranda. Sans même attendre que Bohannon ait serré le frein, Kelly ouvre la portière et saute à bas de la camionnette pour aider l'assistante du shérif. Elle lui sourit, lui tend son éponge, va à la rencontre de Bohannon en écartant d'un geste un peu las la mèche de cheveux qui lui barre le front. — Ouf, je suis contente de te voir. Elle le serre dans ses bras, une seconde. — Et toi, ça va ? — Je trouve, dit-elle, en lui prenant la main pour se diriger vers la maison, que tu travailles trop pour gagner ta vie. — Désolé de t'avoir plantée ici. (Ils longent la véranda, poussent la porte-moustiquaire et pénètrent dans la cuisine.) Je ne pensais pas qu'il allait se passer autant de choses et aussi rapidement. Et Gerard a tenu à ce que je reste pour l'interrogatoire. — C'était Dolores Combs, alors ? (T. Hodges se laisse choir sur une chaise.) Oh, je vais avoir de ces courbatures, demain.. — C'était Dolores Combs. (Bohannon prend la bouteille d'Old Crow, les verres et s'assoit en face d'elle.) Comme elle pensait qu'on ne devinerait jamais, elle n'avait même pas pris la peine de cacher ses vêtements pleins de sang. (Il verse le whisky dans les verres, lui tend le sien.) Elle s'était contentée de les mettre à la poubelle. — Comment s'y est-elle prise pour qu'il l'emmène en voiture dans le canyon ? — Elle lui a raconté que Mary Beth était coincée là-haut. Je ne sais pas pourquoi il l'a crue. Mais il l'a crue. Et il avait son pistolet sur lui. — Bizarre. (T. Hodges fronce les sourcils.) Il n'était pas du genre à avoir une arme. — Un agent de change qui travaillait dans la même boîte que lui avait été agressé et salement battu peu de temps auparavant. Tout le monde avait été épouvanté par cette histoire, à commencer par Cedric Lubowitz. Une leçon à méditer pour nos concitoyens : laissez les armes à ceux qui sont chargés de faire respecter la loi. Mais nos concitoyens ne sont pas près de l'entendre. Elle boit une gorgée de whisky et tend la main vers le paquet de cigarettes que Bohannon a laissé sur la table. — Et ce fameux rôdeur sur lequel Belcher a tiré ?