Résumé de la 53e partie n Rafik voulait vivre seul avec son épouse, mais Djazia lui demande de venir habiter chez elle. Il accepte. Dès que Djazia voit son beau-frère, elle lui parle de la décision de Rafik d'accepter de vivre chez elle. Elle craignait que la nouvelle l'irrite. — mais c'est une bonne chose ! dit Ammar. — je ne serai pas seule, dit Djazia. — tu devrais aussi lui confier la gestion des affaires de mon défunt frère ! — j'y penserai, dit Djazia. Comme elle avait parlé devant Sabrina, celle-ci, dès le départ de son oncle, éclate. — non seulement, il va venir habiter chez toi, mais il va gérer les affaires de papa ! — c'est un homme d'affaires ! — et alors, papa ne l'appréciait pas, même s'il était son neveu ! — oh, il a refusé de lui faire un prêt… Sabrina secoue la tête. — c'est un dépensier ! — je ne peux pas refuser ses services s'il me le demande ! — Prends un gestionnaire ! — alors que mon gendre est un homme d'affaires ? Cela ne se fait pas ! Sabrina hoche la tête. — Rafik a atteint son but ! — Je ne comprends pas, dit Djazia. — en m'épousant, Rafik s'empare de la fortune de papa ! — non, non, il y a aussi ton oncle… — ils sont de la même étoffe : des escrocs ! — tu es folle de traiter ainsi, ta famille ! — c'est la vérité maman… je t'en prie, stoppons tout ! — quoi, tu veux rompre avec ton cousin ? — oui, pour sauver ce que nous avons ! Djazia s'emporte. — tu es folle ! — Je t'assure que tout ce que je prédis va arriver ! — tu veux me séparer des seuls parents que ton père nous a laissés… C'est au tour de Sabrina de se révolter. — Ont-ils été de quelque utilité durant la maladie de papa ? — Ton oncle était malade et ton cousin à l'étranger ! — c'est ce qu'on t'a fait croire… C'est seulement après la mort de papa qu'ils ont émergé… Il y a la maison et la fortune de papa à prendre ! — ne me parle plus de cela ! Sinon, je vais te renier ! — je t'aurais averti ! Les jours suivants, sans qu'elle le sache, Djazia confie la gestion des affaires de son défunt mari à son neveu. Un neveu qui devient, quelque temps après, son gendre. (à suivre...)