Résumé de la 58e partie n Des incidents se produisent dans la famille de Boualem. Ses parents accusent sa fiancée d'être un porte-malheur. Cette fois-ci, Boualem est troublé. Il y a d'abord eu l'accident de la circulation qui a failli coûter la vie à son jeune frère, puis la chute de sa sœur. Est-ce réellement, comme il le pense, un concours de circonstance ou alors des événements liés ? Pour la première fois, il se pose la question : et si ce que dit sa mère est vrai ? et si l'écartement de dents de sa fiancé porte réellement malheur ? Comme pour lui enfoncer le doute dans la tête, sa mère ne cesse de le harceler. : — C'est le destin qui te donne des avertissements, renonce à cette fille ! Que faut-il penser ? Que doit-il faire ? Et si sa mère et la tradition avaient raison ? Il va passer des nuits entières à penser jusqu'à en avoir des migraines. Il espace ses rendez-vous avec Katia, il se met à fumer et il néglige même son travail. Le mariage, à cause des incidents qui ont affecté la famille, est reporté au mois suivant, mais les jours passent et la date approche… Quel autre malheur va encore s'abattre sur la famille ? Va-t-il renoncer à Katia ? il suffit qu'il la revoie pour qu'il reprenne confiance. Non, cette créature charmante, qui l'aime plus que tout au monde, ne pourrait être source de malheur. Il prend une décision finale. «Nous nous marierons à la date prévue !» Sa mère, tente de s'opposer au mariage, mais il menace de partir si on l'empêche d'épouser Katia. «On ne peut rien faire. De toute façon, même s'il quitte la maison, il l'épousera ! Alors, il est préférable qu'il la ramène ici, on pourra au moins les surveiller !» Le jour du mariage arrive. On va chercher la mariée. On félicite Djohra pour sa belle-fille. — c'est une véritable princesse ! — qu'elle est belle ! La mère, ainsi félicitée, oublie l'écartement des dents et elle se dit, qu'après tout, sur le plan esthétique, son fils a fait le bon choix ! Katia s'intègre facilement dans sa nouvelle famille. On en oublie même l'écartement de dents, de toute façon, caché par la pâte du dentiste. A un mois du mariage, alors qu'elle fait le parterre de sa chambre, elle sent quelque chose dans la bouche. Elle crache et c'est la pâte qui sort. Elle court se regarder dans une glace. L'écartement est revenu ! «Mon Dieu !» Tout à l'heure, quand Boualem sera de retour, elle retournera chez le dentiste. Elle fait tout pour cacher ses dents… Dans l'après-midi, un policier se présente. C'est Djohra qui ouvre. Le policier apporte une mauvaise nouvelle : Boualem vient de se tuer dans un accident de la circulation… Djohra pousse un cri. — mon fils ! Katia accourt et pousse à son tour des cris. C'est alors que Djohra aperçoit l'écartement des dents. Elle oublie sa douleur et se tourne vers la pauvre femme. — c'est toi, c'est toi la cause de tout ! Et elle s'effondre, vaincue par l'émotion — Je le savais. Tu es un porte-malheur, mais il n'a pas voulu m'écouter !