Résumé de la 57e partie n Djohra et Ali demandent officiellement la main de Katia. Mais ils continuent à penser qu'elle porte malheur. A quelques semaines du mariage, alors que le couscous a été roulé et séché, le cadet de la maison, Ramzi, un jeune lycéen, est renversé par une voiture. Ses camarades de classes viennent annoncer la nouvelle à sa mère qui s'écrie aussitôt : — Voilà les malheurs qui commencent ! Mais, heureusement, le jeune garçon s'en sort avec quelques blessures légères. Mais on fait comprendre aux parents que si la voiture qui l'avait heurté n'avait pas freiné, il aurait pu être tué. — mon Dieu, pleure Djohra, en se tordant les poignets. — Tu ne pouvais pas faire attention, en traversant ? le gronde Boualem, affectueusement. Mais Djohra réagit aussitôt. — Ce n'est pas sa faute, dit-elle, en larmes… — il traverse comme un fou ! — non, non…C'est le mauvais sort, le malheur ! Boualem hoche la tête. — il faudra faire attention, petit frère ! — tu n'as rien compris, dit Djohra, c'est le malheur qui s'annonce ! Pas besoin que sa mère lui fasse un dessin ! C'est à Katia qu'elle fait allusion. — pourquoi veux-tu qu'il y ait d'autres malheurs ? Cet accident était inattendu… C'est arrivé, c'est le destin, mais rien n'annonce d'autres malheurs ! — Le malheur va continuer ! s'écrie-t-elle. Le père, qui a assisté à la scène, garde le silence. — tu penses comme elle ? dit-il — je ne sais pas… — vous n'allez pas incriminer encore Katia ? — je te dis que je n'en sais rien ! Il se retourne vers son frère. —tu n'as besoin de rien ? — non ! — alors, je rentre. Il croyait avoir résolu le problème et le voilà qu'il ressurgit de nouveau. Mais ses parents ne vont pas parler de l'accident ni de malheurs. Quelques jours après, c'est sa sœur qui glisse et qui se casse le bras. —le malheur ! le malheur ! tonne Djohra — mais elle a glissé… ça peut arriver à n'importe qui ! Mais Djohra est effrayé. — d'abord Ramzi et maintenant Fatiha… — c'est un concours de circonstances ! — je refuse de le croire ! Et cette fois, elle éclate. — tu n'as pas compris ? c'est elle ! ta fiancée avec son écartement de dents ! Les malheurs vont continuer à s'abattre sur nous !