Festivités C?est dans une ambiance particulièrement festive et conviviale que s?est clôturée la première édition du Festival des cultures des peuples des déserts du monde qui, rappelons-le, a été initié par la fondation Déserts du monde, et auquel de nombreux pays, comme le Maroc, la Tunisie, l?Egypte, l?Inde? ont participé. La soirée artistique du 31 décembre s?est déroulée en plein air, sur la place publique, au centre-ville, un lieu aménagé en décor pittoresque, coloré, où des tentes ont été dressées pour accueillir les invités venus d?Alger, de France ainsi que les notables de la ville. Au centre, un feu de camp ajoutait une note de gaieté et de chaleur. Au menu de cette soirée qui marque à la fois la fin des festivités et les dernières heures de l?année 2003, toutes les troupes folkloristes participantes ont présenté au public de belles prestations chorégraphiques, puisées dans leur patrimoine culturel. Après les coups de baroud pour marquer l?avènement de la nouvelle année, la soirée s?est poursuivie jusque tard dans la nuit. Au chapitre cinéma, le lendemain, premier jour de l?année 2004, a eu lieu la clôture de la 5e édition du Festival du film de Timimoun, par la remise des prix aux lauréats. Ont concouru dans la rubrique «Jeune Cinéma», une compétition faisant valoir les jeunes talents et mettant en exergue leur travail d?imagination, une dizaine de candidats, dont chacun a présenté aux membres du jury sa création, un court-métrage, une fiction dans laquelle le cinéaste a tenu à montrer ce qui l?inspire et le préoccupe, une réalité qu?il a tenu à faire partager avec le public qui, lui, était nombreux à la projection. Le plus beau de tous les tangos du monde, une fiction réalisée par Younis Koussim, raconte l?existence d?une femme du troisième âge qui vit seule, dans un appartement et à travers ses vieux souvenirs dans lesquels elle fait vivre les moments intimes qu?elle partageait avec son défunt époux. Jeu d?enfant, jeu d?adulte, réalisé par Nadir Hadef, montre comment un vécu est récupéré par les enfants et transformé, par leur imagination si abondante et si innocente, en un jeu habituel en jouant au policier et au terroriste. D?autres fictions sont venues montrer le talent créatif des jeunes cinéastes qui, avec une simple caméra, peu de moyens, ont réussi à réaliser une fiction. Sur dix films, dont un documentaire Personne n?est là pour sauver le monde de Ghizlane Cherfeddine dans lequel elle raconte son arrivée, pour la première fois à Paris, et fait connaissance avec une Française qui aide et assiste les marginaux, comme les drogués et les alcooliques. Ainsi sur dix films, deux fictions ont été primées, celle de Karim Moussaoui Le peti-déjeuner et L?Orange de Yahia Mozahen. Enfin, concernant le long-métrage (compétition internationale), deux films sur douze ont été retenus par le jury. Le premier est Osama du réalisateur afghan Sedik Barmak. Le second est Zammane, l?homme des roseaux du réalisateur irakien Amer Alwan.