Résumé de la 6e partie n La marâtre des sept filles pousse leur père à les abandonner dans une forêt profonde. A la nuit tombée, elles se retrouvent seules. Elles se mettent à pleurer. — nous sommes perdues ! — Nous sommes à la merci des fauves ! — il y a aussi les ogres… La naïve se serre contre ses aînées. — j'ai peur ! Ses sœurs veulent la rassurer. — tant que tu seras avec nous, tu n'auras rien à craindre. Mais il fallait penser à la suite des événements. — qu'allons-nous faire ? — nous pourrons rentrer chez nous ! dit la naïve. — hélas, nous sommes perdues, nous ne connaissons pas le chemin ! — alors on peut rester ici et dormir sous un chêne ! — non, il va faire froid et puis il y a les fauves… Alors, elles se mettent en marche. Elles marchent longtemps. La naïve se plaint. — je n'en peux plus ! — Courage, nous allons peut-être trouver une maison ! Elles marchent encore et encore. Brusquement, l'aînée s'exclame : — une lumière ! On aperçoit, en effet, une lumière au loin. — c'est sans doute une maison… Mais il faut encore marcher. Enfin, elles arrivent dans la clairière où se trouve la lumière. — c'est une maison… Elles hésitent à demander l'hospitalité. L'aînée frappe. Une grosse voix répond. — qui est là ! Les fillettes sont terrifiées. Elles pensent fuir quand la porte s'ouvre brusquement. Une femme énorme, les seins gonflés comme des outres, les cheveux mêlés comme un enchevêtrement de branches, leur ouvre. — Qui va là ? Elle aperçoit les fillettes. — ah, mes braves petites, vous êtes perdues ! La naïve se cache derrière ses sœurs. — Tu es une tamza, une ogresse ! — mais non, ma petite, mais non, je suis votre tante ! — nous n'avons jamais eu de tante, dit la naïve. — chut… disent les autres. Notre tante, n'écoute pas notre sœur ! — bien, bien… Alors, mes petites nièces, entrez ! (à suivre...)