Selon un membre du conseil d'administration de l'Union nationale des paysans algériens (Unpa), le nombre des agriculteurs qui ne bénéficient d'aucune couverture sociale s'élève à 1 300 000. Un chiffre inquiétant qui renseigne sur la situation précaire du principal acteur sur lequel se base la politique de renouveau de l'économie agricole et rurale. Cela s'ajoute à l'environnement informel dans lequel ils évoluent, les problèmes liés à leur formation aux techniques modernes de production et d'intensification des cultures et les difficultés d'adaptation aux exigences de l'économie de marché. En effet, des agriculteurs travaillent encore avec des outils traditionnels et des méthodes archaïques. Ils ne possèdent pas des bilans fiscaux, ni une comptabilité régulière de leurs activités ni encore un titre de propriété de leurs exploitations. Ce qui entrave l'accès aux financements auprès des banques pour bénéficier d'un crédit.