Résumé de la 3e partie n Au début du XXe siècle, les Weber occupent toute une rue à Paris. La famille est pauvre, mais unie. Jeanne Weber garde les enfants de femmes qui travaillent. Ce 5 avril 1905, les hommes, comme d'habitude, partent très tôt au travail. Les femmes s'y rendent un peu plus tard, car il faut faire la toilette des enfants, leur donner le petit déjeuner et, parfois, préparer le repas. C'est seulement une fois ces tâches accomplies, qu'elles peuvent aller travailler. Mais les deux femmes qui quittent leur logement, ce matin, ne se rendent pas au travail. Elles ont des courses à faire et, comme elles arrivent au Passage de la Goutte, elles se rappellent que c'est là qu'habite leur cousine Jeanne. Les deux femmes sont, en effet, les épouses de ses cousins Pierre et Charles, la femme de ce dernier ayant emmené avec elle son bébé âgé de six mois, Maurice. C'est une Jeanne fatiguée qui leur ouvre la porte. — tu me sembles malade, dit madame Charles Weber. — on ne te voit plus, dit madame Pierre Weber. — Je sors rarement, dit Jeanne, je n'arrive plus à supporter la fumée des usines et le bruit de la rue ! Elle se plaint de maux de tête et de fatigue. Les deux femmes lui conseillent de voir un médecin. Elles discutent ensemble, puis elles se lèvent. — Nous nous rendons dans les magasins, nous sommes juste passées te dire bonjour ! — Moi aussi, j'ai des courses à faire, dit Jeanne. — Alors, viens avec nous, dit madame Pierre Weber. Jeanne secoue la tête. — je suis fatiguée, mais si cela ne vous dérange pas, vous pouvez faire quelques achats pour moi ! Les deux femmes acceptent volontiers. Jeanne est si gentille qu'on ne peut lui refuser un service. Elle remet la liste des courses à faire ainsi que l'argent, et les deux femmes s'apprêtent à sortir. C'est alors que Jeanne remarque le petit Maurice. — comment va-t-il ? — il se porte comme un charme ! Jeanne regarde le bébé, qui lui sourit. — vous n'allez pas faire les courses avec lui. Il vous encombrera et ne se sentira pas à l'aise ! — je ne peux le laisser seul à la maison ! dit sa maman. Il n'y a personne pour le garder. — Laisse-le moi, dit Jeanne, je le garderai. — c'est vrai ? Et tes maux de tête ? Jeanne rit. — il me les dissipera, par son babil ! La mère accepte. — tu es très gentille ! Puis, les deux femmes sortent. Pour faire vite, elles se répartissent les courses de Jeanne et décident d'aller dans des magasins différents. (à suivre...)