Résumé de la 30e partie n Deux femmes, toutes deux des proches parentes, demandent la main de Kenza, de retour au pays pour y passer des vacances. Les visiteuses parties, Fadhéla va rejoindre Kenza. Elle doit affronter la colère de la jeune fille. — depuis quand, as-tu promis ma main au fils de Taos ? — Eh bien, dit Fadhéla, gênée… — tu as fait une promesse, oui ou non ? — c'est-à-dire… Tu as beaucoup plu à Taos… Elle a souhaité que tu épouses son fils… Elle veut une fille de la famille ! — je me moque de ce que Taos souhaite, mais lui as-tu fait une promesse ? — c'est-à-dire… j'ai répondu que c'était faisable… — tu m'as consultée ? — non… — et papa ? Tu lui en as parlé ? — oui… Fadhéla détourne la tête pour ne pas affronter le regard de sa fille. — qu'a répondu, papa ? — il n'était pas contre, lui non plus… — mais pourquoi ne m'avez-vous pas consultée ? — on avait peur que tu refuses ! — mais je suis la première concernée ! — on comptait te le dire ! — pourquoi attendre que je sois en Algérie. Kenza a comme une illumination. — je comprends… Vous avez attendu que je sois revenue au pays, pour me forcer la main ! Vous m'avez attirée dans un piège ! — mais non… — mais si ! Kenza s'emporte. — avoue, avoue ! C'est au tour de Fadhéla de se mettre en colère. — Eh bien, oui… Tu traînais avec ce Français… Un infidèle ! — j'ai rompu avec Alain ! — il y aurait eu d'autres Alain… Il fallait te protéger ! — contre ma volonté ? — oui, il fallait te protéger contre toi-même : une jeune fille algérienne doit épouser un Algérien, un musulman… — et vous avez choisi pour moi ! — nous sommes tes parents… nous ne pouvons pas te vouloir du mal ! — et pourtant vous me tuez ! Fadhéla est pensive. — moi, ce qui me gêne, c'est cette querelle entre Taos et Mériem… ça va nous poser des problèmes… de sérieux problèmes ! (à suivre...)