Résumé de la 33e partie n Deux femmes, toutes deux proches parentes, demandent la main de Kenza de retour au pays pour y passer des vacances. Tandis que ses parents et son frère aîné se disputent, Kenza va s'enfermer dans sa chambre. Elle est encore sous le coup de la colère, mais elle se réjouit de l'embarras de sa famille. — ils n'ont que ce qu'ils méritent ! Elle veut téléphoner à Tarik, mais elle se rend compte qu'elle n'a plus de crédit. Elle pense envoyer l'un de ses jeunes frères, Tahar ou Sami, pour lui acheter une carte, mais elle a peur qu'ils le rapportent à ses parents ou, pire, à Mohammed. Ils ne manqueront pas de lui demander à qui elle veut téléphoner ! C'est alors que la sonnerie de son téléphone retentit. C'est Tarik ! elle décroche. — ah, j'allais t'appeler, mais je n'avais pas d'unité ! — calme-toi, tu as l'air excitée ! — ah, si tu savais, ce qui m'arrive ! — que s'est-il passé ? Elle éclate en larmes. — raconte-moi ! Elle lui raconte tout. Tarik est atterré. — ah, les pirates, ils t'ont attirée au pays pour te marier ! — mais Dieu leur a joué un mauvais tour ! — et s'ils te forcent à épouser l'un de tes cousins ? — ils n'y parviendront pas ! — je vais appeler ton père ! — il ne faut surtout pas te manifester maintenant ! — mais s'ils te marient ? — ça ne se produira pas… — ils peuvent trouver un arrangement ! — non… et puis, même s'ils s'arrangent, je n'épouserai aucun de leurs neveux ! — je veux te demander en mariage ! — quand je serai de retour en France. — et s'ils te séquestrent ? — ça ne risque pas d'arriver ! — en tout cas, tu m'appelles, je prends le premier avion et je te rejoins ! On frappe à la porte de Kenza. C'est sa mère. — je te quitte… — je te rappellerai dans la nuit ! Elle ouvre la porte à sa mère. — tu ne viens pas dîner ? — je n'ai pas faim… — je voudrai m'excuser… Kenza la toise. — pour ce que tu m'as fait ? Accorder ma main, sans mon consentement ? — je croyais bien faire… J'avais peur que tu te dévergondes… Kenza lui ferme la porte au nez. (à suivre...)