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«Les Funérailles» de Rachid Boudjedra
L?aboutissement d?un projet d?écriture
Publié dans Info Soir le 11 - 01 - 2004

Littérature Lors d?une rencontre à la Bibliothèque nationale, Rachid Boudjedra raconte son dernier roman.
Avec lui, nous entrons dans une nouvelle génération d?écrivains. Rachid Boudjedra fait partie de ceux qui ont commencé à écrire au lendemain de l?indépendance. Son premier roman, paru en 1969, est La Répudiation. Plus de trente années après, Rachid Boudjedra fait paraître, en mai 2003, son dernier roman, Les Funérailles.
«Mon roman est l?aboutissement d?un projet d?écriture qui consiste à présenter la société dans une perspective diachronique», explique-t-il. Et d?ajouter : «Mon roman s?inscrit dans cette évolution des mentalités qu?a connue la société algérienne, de l?indépendance à nos jours. Il s?agit d?une continuité de mes précédents écrits.» Il y a, en effet, ce prolongement de l??uvre de Boudjedra : raconter les difficultés de la société, ses contradictions et ses désirs multiples.
Dans ce roman, Rachid Boudjedra met en scène un personnage principal, évoluant dans Alger, puisque les séquences narratives se déroulent dans la capitale : Sarah, une femme policier qui combat le terrorisme, donc l?obscurantisme et l?extrémisme, l?arbitraire et le refus de l?autre.
«Si l?on est amené à faire une étude comparative de mon premier roman La Répudiation et le dernier qui est Les Funérailles, on sera d?emblée conduit à dire que le personnage de la femme, un personnage singulièrement privilégié dans l?imaginaire littéraire de l?écrivain, a énormément évolué.» Si dans La Répudiation, l?écrivain présente la femme comme étant un sujet soumis, une femme qui se rejette, qui se refuse comme telle, dans Les Funérailles, en revanche, la femme est contente, fière d?être une femme, elle s?assume en tant que telle, elle est montrée largement émancipée, qui vit librement sa sexualité, maîtresse de son corps, libre de son attitude, de ses réflexes, un personnage qui bouge, en mouvement constant.
Il présente la femme comme un sujet actif, un sujet qui pense et qui agit, tout le temps en action. La femme, à travers Sarah, n?est plus ce qu?elle était autrefois, contrainte à se taire, à garder le silence, à penser en silence, qui n?avait pas le droit de dire, de donner son avis, qui s?effaçait derrière son antagoniste : l?homme.
Le roman montre d?ailleurs une société qui a changé. Alger a changé. Donc, de La Répudiation à Les Funérailles, l?on parle de femme soumise à femme libre. Ce travail de présentation et de représentation s?articule autour d?une trame narrative comparable à celle que l?on a l?habitude de rencontrer lors de nos différentes lectures de romans policiers.
Effectivement, Les Funérailles est un polar philosophique. Polar parce qu?il y a tous les ingrédients du roman policier. Philosophique, parce qu?il livre une véritable réflexion sur le désir poussé jusqu?au paroxysme et transformé en nausée. L?on revient à dire qu?il est question d?une société qui, certes, a changé, mais qui reste aux prises de ses désirs refoulés, ses frustrations, son extrémisme, ses contradictions?
Le roman, en un mot, raconte l?horreur qu?a vécue l?Algérie, à savoir la décennie noire.


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