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Parc immobilier d'Alger
Les bâtisses de la mort
Publié dans Info Soir le 24 - 11 - 2008

Menace n L'effondrement partiel d'un immeuble la semaine dernière à la rue Jean-Jaurès dans la commune de Bab El-Oued (Alger), causant la mort d'un homme parmi les locataires, a jeté l'émoi parmi la population des quartiers environnants.
Les habitants se sentent de plus en plus menacés d'un danger imminent pouvant anéantir leur famille en un clin d'œil. Du coup, une véritable psychose s'est emparée à nouveau des citoyens vivant dans des bâtisses présentant des signes avant-coureurs d'écroulement. Même les riverains, qui habitent des immeubles encore en bon état, courent un réel danger puisqu'ils risquent de se faire tuer par une chute de pierres provenant d'un immeuble sur le point de s'affaisser.
Désormais, la vie dans certains endroits à Bab El-Oued ne tient pas à grand-chose ! Car, à la moindre secousse tellurique, une petite averse ou une simple vibration que peut provoquer un camion de passage, des bâtiments usés par le temps, peuvent s'effondrer et causer d'importantes pertes en vie humaine.
La crise du logement qui s'abat sur le pays, l'érosion du pouvoir d'achat et le laxisme des pouvoirs publics quant à la prise en charge réelle de la problématique du vieux bâti, retardent l'arrivée d'une solution qui devient, pourtant, des plus urgentes. Mais que peut-on faire réellement pour une commune dont une bonne partie du parc immobilier date de l'ère coloniale ? Un véritable casse-tête pour les responsables locaux qui affirment avoir fait de leur mieux, mais que les citoyens désignent comme les premiers coupables. Comme cela a été le cas des rescapés de l'immeuble n°9 de la rue Jean-Jaurès à Bab El-Oued qui n'ont pas hésité à accuser ouvertement les autorités locales, à leur tête le wali délégué, d'être les responsables de drame.
Ils tiennent aussi pour responsable, le propriétaire de l'immeuble en mettant en avant les dispositions de l'article 140 alinéa 2 de l'ordonnance 75-58 du 26/09/1975 portant code civil qui stipule que «le propriétaire est civilement responsable des suites et dégâts provoqués par l'effondrement de l'immeuble même partiel. Tout locataire menacé par d'éventuels dégâts a le droit de demander au propriétaire de prendre les dispositions nécessaires pour prévenir et le protéger du danger pouvant survenir.
En cas de défaillance du propriétaire, le tribunal saisi de l'affaire tranchera en faveur du locataire et aux dépens du propriétaire». Selon les déclarations du P/APC de Bab El-Oued, le propriétaire de l'immeuble effondré sera poursuivi en justice en vertu de ce texte de loi.
Abondant dans le même sens, un autre responsable de la commune, qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat, a indiqué que les propriétaires incapables de satisfaire aux exigences de la réglementation en matière d'entretien et de réhabilitation de leurs immeubles doivent se désister de leurs biens au profit de l'Etat qui en assumera la responsabilité.
Quoi qu'il en soit, la mort de Mourad, ravi aux siens à l'âge de 39 ans, a remis sur le tapis le dossier du vieux bâti qui menace sérieusement une bonne partie de la capitale du pays.


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