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Suspense
Pour le meilleur et pour le pire (2e partie)
Publié dans Info Soir le 17 - 12 - 2008

Résumé de la 1 re partie n Notre héroïne vient d'épouser Peter qui a fait fortune dans la photo, mais qu'elle n'a connu que 25 heures avant. Elle se pose alors des questions sur ses habitudes...
Si Peter ne lui avait guère fait de confidences, il connaissait en revanche presque tout d'elle. Laurie était une vraie pipelette, farfouillant sans cesse dans son passé à la recherche d'anecdotes propres à meubler les silences gênants. Il savait par conséquent qu'elle avait vingt-trois ans, qu'elle avait été élevée dans la banlieue de Dayton, et qu'elle passait ses étés à la ferme dans laquelle elle avait, par la suite, vécu à partir de ses treize ans – quand ses parents s'étaient séparés. A dix-huit ans, elle était partie suivre une formation d'infirmière à l'université de l'Ohio, puis avait travaillé comme réceptionniste dans un dispensaire de Toledo. C'est là qu'elle avait rencontré Peter, venu se faire retirer un grain de beauté suspect. Il était repassé deux fois après l'intervention pour vérifier que tout allait bien. La troisième fois qu'il avait franchi le seuil, c'était pour inviter à dîner la jolie réceptionniste blonde. Elle avait apprécié son aspect, sa discrétion et – déformation professionnelle – l'attention qu'il portait à sa santé et aux messages que son corps lui envoyait. Comment aurait-elle pu aimer un homme qui ne s'aimait pas lui-même ? Six semaines plus tard, ils étaient mariés.
Sa mère, qui ne s'était pas encore remise du divorce, n'approuva pas sa décision. Un point, en particulier, la choqua : le choix de Laurie de renoncer à son nom de jeune fille. Mais celle-ci croyait à l'engagement total et, de toute manière, elle n'avait jamais aimé épeler son nom de famille d'origine allemande et corriger la prononciation des gens. En ces années servilement postféministes, son esprit indépendant se réjouissait à l'idée de faire imprimer son papier à lettres au nom de Mme Peter Macklin.
Elle attendit qu'il ait saucé son assiette avec un morceau de toast, engouffré celui-ci et repoussé son assiette. Puis elle lui demanda :
— Qu'est-ce qu'on va faire, aujourd'hui ?
Il sourit. Bien qu'il ne fût pas un homme austère, il ne souriait que lorsqu'il était amusé ou heureux, et jamais par politesse. Ça aussi, c'était une chose qu'elle adorait en lui : son sourire n'était pas gagné d'avance, il fallait le mériter.
— Je serais plutôt tenté de te demander ce que toi, tu veux faire. Mais tu en profiterais, et moi, je finirais sur les rotules
— Arrête de jouer, les vieillards ! On peut louer une auto ? Je voudrais rouler jusqu'à la côte et voir enfin l'océan, moi qui ne suis jamais allée plus loin que le lac Huron.
— Je finis mon café et je vais demander au type de la réception d'arranger ça. On pourrait déjeuner à Santa Barbara Il y a cinq ans, il y avait un super petit resto de fruits de mer sur la jetée. Il y est peut-être toujours.
— Qu'est-ce que tu faisais là-bas, il y a cinq ans ?
— Des affaires. Il se consomme autant d'appareils photo en Californie que de pneus à Detroit.
Il ouvrit son journal.
Pendant qu'il lisait, elle prit sa douche et se brossa les dents. (à suivre...)


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