Deux journées pour faire connaître au public l'Ecole d'aéronautique : Mission rendue possible grâce à l'abnégation et à la volonté des officiers de cette école, à leur tête le colonel Haleb, commandant de l'école, sise à la sortie nord de Blida sur la route de Oued El-Alleug. L'Ecole nationale des techniciens de l'aéronautique existe officiellement depuis 1970 et était, à l'origine, une base aérienne coloniale servant de lieu de transport pour le personnel militaire et les aéronefs. La première sortie de sous-officiers techniciens s'est déroulée en 1968, en présence du Président défunt Houari Boumediene. 23 spécialités sont dispensées et la durée maximale de la formation n'excède pas deux années. Recyclage et perfectionnement sont également au programme et les «portes ouvertes» se veulent un rapprochement avec les citoyens pour permettre d'apprécier les efforts consentis par le commande-ment des forces aériennes dans le domaine de la formation de l'aviateur. L'Enta a permis de former des techniciens venant de la Palestine, du Burundi, du Niger, de la Mauritanie, de la Libye et d'autres pays. Le commandant des forces aériennes est intervenu lors de la visite guidée des journalistes, hier, pour signifier que «ces journées s'inscrivent dans le cadre du plan général de communication du ministère de la Défense nationale et ont pour objectif de donner à la société un aperçu sur les missions et l'organisation de l'appareil de formation des forces aériennes, notamment dans le domaine de la technique aéronautique avec ses diverses spécialités». Il se montrera fier d'annoncer qu'aucun coopérant étranger n'intervient dans le cycle de formation et que tous les enseignants sont algériens. Beaucoup de moyens pédagogiques sont mis à la disposition de l'école qui peut ainsi assurer une formation de qualité. Le souci des responsables militaires d'être à la page et à jour des avancées technologiques dans le monde n'est pas en reste : «Le matériel pédagogique est fiable, moderne, collant aux nouvelles inventions», précisera encore le colonel Haleb. Le public invité à ces journées n'a pas cessé de poser toutes les questions au personnel enseignant afin de satisfaire sa curiosité. Le recrutement se fait après l'obtention du baccalauréat et avec un âge ne dépassant pas les 23 ans.