L'association Tizi pour les jeunes multiplie les activités dans la wilaya de Tizi Ouzou dans le but de promouvoir une véritable culture urbaine. Associant avec art, animation culturelle, tourisme et environnement, cette association qui a démarré sans le moindre soutien des autorité locales, a fini par s'imposer par sa persévérance et la détermination de ses membre et à leur tête le président Rachid Doufène. Et pour bien débuter la nouvelle année, Tizi pour les jeunes, a concocté un riche programme qui a débuté lundi passé par une superbe fresque murale réalisée par les étudiants de l'école de beaux-arts d'Azazga à la nouvelle-Ville et qui se poursuivra jusqu'à vendredi. Par ailleurs, une exposition permanente ayant pour thème, environnement et tourisme est prévue tout au long de la manifestation. Les organisateurs ont aussi programmé une table ronde pour débattre d'un sujet d'actualité mondiale à savoir «le réchauffement de la planète». Demain mercredi une autre table ronde consacrée au tourisme regroupera des spécialistes dont la direction du tourisme et l'office national du tourisme, le tout sera agrémenté par une prestation du violoncelliste Rédha Kheznadji. Les thèmes qui seront abordés durant cette table ronde sont : le tourisme dans la wilaya de Tizi Ouzou, le tourisme culturel et vert et le tourisme autre oxygène de l'avenir. Outre ces activités, ladite association n'a pas dérogé à sa coutume d'organiser un volontariat pour le nettoyage de la ville de Tizi Ouzou, une action qui sera organisée ce jeudi en collaboration avec l'association environnementale Eco Action et placée sous le slogan «faisons honneur au Djurdjura, nettoyons sa capitale» et «Tous unis contre les vieilles affiches, banderoles et graffitis». il faut dire qu'en l'absence d'espaces réservés exclusivement à l'affichage, tous les murs de la ville des Genêts sont devenus des sites d'affichage et lorsque des sites sont dégagés, comme c'est le cas à chaque élection, ils ne sont jamais respectés par les partis censés, eux-mêmes, donner l'exemple du respect de l'espace urbain étant des prétendants à gérer la cité. Aussi, chacun accroche ses banderoles et affiche n'importe où, mais personne ne pense à nettoyer après. Même les banderoles ne sont pas récupérées par leur propriétaire et l'image de ces dernières noircies par la fumée des véhicules, jaunies et en lambeaux ne font qu'enlaidir la vile. Et pour couronner leurs efforts, les volontaires auront droit à un spectacle gratuit au niveau de la maison de la culture, notons que ces journées coïncideront avec la réouverture, demain, vendredi, du site de Tala Guilef (dans la région de Boghni) fermé pour des raisons sécuritaires.