Le Hezbollah a fait clairement savoir ce jeudi matin, au gouvernement libanais, qui compte l'un de ses ministres, qu'il n'était pas impliqué dans les tirs de roquettes sur le nord d'Israël à partir du Liban, a déclaré le ministre de l'Information Tarek Mitri. «Le Hezbollah nous a assuré qu'il restait engagé à préserver la stabilité et au respect de la résolution 1701 du Conseil de sécurité et cela veut dire qu'il n'est pas impliqué», a insisté le ministre. La résolution 1701 avait abouti le 14 août 2006 à la cessation des hostilités, mais pas à un cessez-le-feu permanent, entre le Hezbollah et Israël qui avait lancé une offensive destructrice sur le Liban après le rapt de deux de ses soldats par le Hezbollah le 12 juillet précédent.