Un nouveau médicament anti-sida, le T-20 ou Fuzeon des laboratoires Roche, premier-né d'une nouvelle classe thérapeutique représentant une solution de rechange pour des malades en échec de traitement, a confirmé son utilité avec près d'un an de recul. Des résultats en ce sens ont été présentés mardi à la 2e conférence de la Société internationale du sida (IAS). Déjà commercialisée aux Etats-Unis, en Suisse, en Grande-Bretagne et en Allemagne, la molécule, qui a obtenu en mai l'autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne, «sera commercialisée en septembre en France», a indiqué la firme Roche. Les études baptisées TORO ont regroupé quelque mille patients présentant des résistances aux anti-rétroviraux couramment utilisés. Pareille molécule représente une solution de rechange pour ces malades en échec de traitement. Mais le T-20 présente l'inconvénient d'être sous forme injectable donc très cher (52 euros par jour pour les deux injections sous-cutanées quotidiennes), relèvent les cliniciens.