Silence Depuis l?éclatement de l?affaire des faux moudjahidine, les autorités compétentes s?enferment dans un mutisme injustifié. Pourtant, ce dossier brûlant remet en cause l?histoire de tout un peuple. Une histoire à mille et une facettes et qui ne semble pas avoir révélé tous ses secrets. A qui devrons-nous, aujourd?hui, nous adresser pour tenter d?approcher l?authenticité et d?honorer notre histoire, si la source d?information qui existe ferme ses portes ? Par ce modeste travail, que nous vous proposons aujourd?hui, nous n?avons pas pu répondre aux véritables questions que tout le monde se pose et auxquelles aucune réponse n?a été donnée. Nous nous sommes retrouvés au point de départ, au seuil de la porte, à traiter toujours la même problématique et à nous interroger sur les mêmes événements ! Un devoir de vérité ne s?impose-t-il pas ? Au moment où la France lance le débat sur la torture des harkis et évoque ouvertement d?autres questions liées à l?histoire algérienne et publie même les aveux de certains militaires français, témoins encore vivants de la guerre d?Algérie, nos responsables se taisent. N?y a-t-il rien à dire ou est-ce la vérité qui fait autant peur ? Mellouk et Boughaba clament tout haut détenir des dossiers mettant en cause des responsables occupant des postes clés. Leurs déclarations n?ont cependant suscité aucune réaction officielle, ce qui ouvre le champ à toutes les supputations? Faux et usage de faux, falsifications d?attestation communale, faux témoignages, usurpation de fonctions et autant d?autres accusations qui portent atteinte à notre mémoire. Où est la vérité ? Le mystère plane depuis 11 ans sur l?affaire dite des «magistrats faussaires» et depuis quatre ans sur celle de la wilaya de Tipasa, qui a mis en cause des responsables de l?ONM, pour s?attaquer ensuite à des responsables politiques.