Menace Le SG du FLN réagit, enfin, après un long silence et affirme «surprendre» dans les tout prochains jours par de nouvelles révélations qui seront faites au «bon moment». A l?issue de la réunion, jeudi dernier avec les élus et les militants de l?Algérois, Ali Benflis a animé une conférence de presse dans laquelle il a tenu un discours satirique envers « le président-candidat» qu?il accuse ouvertement du «complot mené depuis plus de dix mois» contre son parti. Ali Benflis annonce d?emblée que «les ministres des Finances et de la Poste et des Technologies de l?information et de la communication ont ordonné le blocage des comptes courants postaux du parti, privant par là les permanents de la perception de leur traitement. Cette mesure a été prise avant même que la décision de justice ne soit notifiée par les voies légales». L?orateur ajoute que ce n?est qu?un «complot» qui vise à «déstabiliser» son parti, dont l?étape finale sera la préparation du 8e congrès par le mouvement de redressement. «Nous allons assister à un véritable putsch par l?organisation de cette réunion illégale. Les militants prendront les mesures adéquates pour défendre le parti.» Tout en appelant les militants à rester solidaires et interpellant les citoyens à dénoncer ces agissements, le leader du FLN confirme détenir des révélations fracassantes qu?il ne divulguera qu?au moment opportun. «Nous allons surprendre !» Pour étayer ses dires, Benflis argue avoir reçu une motion de soutien du 7e congrès et qui a été signée par 164 membres de l?ancien comité central. «Plus des deux tiers m?ont mandaté et soutenu. Un autre congrès ne peut-être provoqué qu?à la demande du secrétaire général ou des membres du comité central. Ces derniers dénient donc, à quiconque le droit de parler, de représenter, d?agir ou d?engager le parti en dehors de son SG, élu par ce même comité central, le 20 septembre 2001.» M. Benflis ajoute cependant que le congrès des redresseurs, qui sera tenu dans les prochains jours, «est une réunion nulle et non avenue, car ils se servent des symboles du parti. C?est une forme d?usurpation et de supercherie politique !» Tout en menaçant d?agir quand il le faudra, Benflis met en garde le président-candidat d?assumer toutes les «conséquences» du développement de la situation.