Particularité n Avec son nom de consonance italienne ou espagnole et ses avis singuliers sur les catastrophes naturelles, Loth Bonatéro passe pour le plus original chercheur algérien. L'homme ne laisse pas indifférent. Bien au contraire, il suscite la curiosité. Qui est-il ? D'où vient-il ? Quel est son parcours ? Telles sont les questions que d'aucuns doivent se poser sur ce personnage atypique qui vient d'annoncer sa candidature à la présidentielle d'avril prochain. Bonatéro président ? «Pourquoi pas !», répond-il. «J'ai des points de vue sur tous les aspects de la vie et pas seulement sur les catastrophes naturelles. Malheureusement, je n'ai jamais eu l'occasion de les exprimer.» Et d'ajouter sur un air mi-sérieux mi-plaisantin : «Je ne suis pas Monsieur Catastrophes naturelles ou Monsieur Séismes seulement.» Politique, économie, sport, culture, Bonatéro dit s'intéresser à tous les domaines de la vie : «Je suis préoccupé par tout ce qui se passe autour de moi, je suis quotidiennement l'actualité à travers les chaînes de télévision et les journaux.» Mais comment se définit-il ? «Je suis un citoyen algérien qui aspire à son propre bien-être, à celui de sa famille et de l'Algérie entière», fait-il remarquer comme pour dire qu'il ne se sent pas différent de ses concitoyens. «A chacun son métier et sa profession dans la société et le destin a voulu que je sois chercheur», enchaîne-t-il. Malgré toutes les médailles d'or décrochées par ses travaux d'innovation, dix en tout, Bonatéro affirme avoir les pieds sur terre. Cela même si ses recherches en astrologie lui imposent de regarder sans cesse… les étoiles ! «Il faut bien que je fasse mon travail», commente-t-il, en affichant un large sourire qui prend fin subitement à l'évocation des commentaires et des remarques suscités par les avis qu'il avait rendus publics au lendemain du séisme du 21 mai 2003. «On m'a traité de tous les noms : charlatan, nouveau prophète, magicien et j'en passe. je ne vous cache pas que cela m'a vraiment blessé, mais tout cela fait partie du passé», dit-il. Le présent pour Bonatéro, c'est El-Bouraq, ce holding qu'il a fondé, il y a quelques mois, avec un groupe de chercheurs afin de «concrétiser les projets innovants». «C'est une passerelle entre l'université et la société», note-t-il. On a enfin la possibilité de donner une suite à nos travaux de recherche.»