«Pour l'affaire Khelidi, tel qu'indiqué dans les règlements généraux, la fraude d'identité peut prêter à plusieurs lectures. Le jour où la Ligue a été assiégée par les supporters d'El-Harrach, et sous la pression, Seddiki, qui était président de la commission règlements et qualification, avait siégé avec deux autres membres et a fini par rendre le verdict. C'est sous la menace que le verdict a été rendu public. J'ai bien épluché la réglementation et, en aucun cas, le président de la Ligue peut revoir la sentence. Ensuite le bureau fédéral a siégé et a confirmé la décision de la Ligue nationale. L'affaire est passée par la suite au TAS algérien qui a, pour sa part, demandé à la FAF de s'autosaisir du dossier et de rendre justice au club koubéen. Le président de la FAF confirme de nouveau la décision prise par la Ligue et la commission de recours de l'instance qu'il gère, ce qui a poussé les dirigeants du RCK à recourir cette fois au TAS de Lausanne. Cette instance a rendu son verdict en faveur des Koubéens et a demandé à la FAF d'appliquer les rendus, c'est-à-dire l'homologation du résultat du match RCK-USMH et ses implications. Maintenant que des gens disent qu'Ali Malek a mal traité cette affaire, je dirais que c'est faux et cela n'a jamais été le cas. Il faut simplement avouer que c'est un cas inédit et si par malheur cela venait à se répéter, nous serions devant le même cas de figure. Il y a lieu donc de clarifier les choses au niveau des textes de réglementation et faire la différence entre la fraude d'identité d'un joueur qui joue avec une fausse licence ou la licence d'un autre et la fraude d'identité civile qui est une fraude administrative. L'affaire Khelidi a dévoilé le vide juridique à ce niveau.»