Comment expliquer qu'une affaire aussi complexe et compliquée que celle du joueur Khelidi (sociétaire du RC Kouba), une première même dans les annales de notre football, soit traitée avec une telle légèreté par un seul membre d'une commission (règlements et qualifications) qui ne s'est pas empêché d'établir un document officiel avant d'aller pleurnicher sur les ondes d'une radio pour dénoncer le fait qu'il a siégé et rendu son verdict sous la menace ! Où étaient les pouvoirs publics à ce moment-là ? Dans le bureau même de Ali Malek, président de la LNF qui, lui, était absent. Les membres de la ligue présents mercredi soir ont tous témoigné que plusieurs représentants des services de sécurité étaient sur les lieux et n'ont pas intervenu. Ce qui est encore plus grave. Sans compter les injonctions politiques et les pressions de toutes parts que subissent les instances du football dans leur gestion quotidienne d'un football qui n'appartient plus aux footballeurs ni à ses vrais dirigeants. C'est l'échec total.