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Cinéma / «Paris»
Quand la vie nous tient !
Publié dans Info Soir le 08 - 02 - 2009

Rendez-vous n Les projections inscrites dans le cadre de la 2e édition des Journées du film européen se poursuivent à Riadh-El-Feth.
Paris, un film de Cédric Klapisch, a été projeté, hier, à la salle Ibn Zeydoun. Interprété par Romain Duris et Juliette Binoche, le film raconte la ville de Paris, ses gens et son quotidien, et cela à travers l'histoire d'un jeune homme qui, atteint d'une maladie cardiaque s'avérant incurable, se demandait s'il allait vivre ou mourir – si effectivement il doit partir d'ici peu et si la mort est aussi proche qu'il le croit, alors il est temps de redonner une certaine valeur à la vie et de se réinventer en conséquence dans une nouvelle existence.
C'est alors qu'il ouvre grands ses yeux et ses oreilles au monde qui l'entoure, aux gens qu'il voit ou qu'il croise, ou tout simplement qu'il connaît, notamment sa famille, en l'occurrence sa sœur et ses neveux. Il réapprend à connaître, à aimer la vie sur laquelle il va porter un regard neuf, modeste et surtout attachant. C'est sur cette interrogation – «vais-je mourir ou vivre ?» – que s'ouvre le film et autour d'elle que se tisse sa trame.
Alors que le jeune homme, danseur de revue de profession, s'interroge sur le lendemain, d'autres personnages aussi communs qu'inattendus font leur apparition : un professeur d'histoire à l'université, une étudiante à la fac, une boulangère, une assistante sociale, un architecte, des maraîchers, un SDF, une mannequin et un clandestin camerounais. Tous ces personnages composent la vie parisienne. Cédric Klapisch raconte, ici, plusieurs vies peu exceptionnelles. Il dévoile un Paris composé, disparate, parfois disproportionné. Un Paris simple, voire banal. Tous ces personnages sont différents, et tout les oppose, mais ils ont un dénominateur commun, à savoir Paris. Cette ville qui, tentaculaire, tisse des liens imprévus, accidentels et parfois insolites. Le film est aussi bien une déambulation dans le Vieux Paris à travers les différents personnages qui le présentent – chacun des protagonistes est pourvu d'un caractère, d'un tempérament et d'une psychologie – qu'un vagabondage dans un imaginaire cinématographique à la fois musical et visuel, celui de Cédric Klapisch. Le réalisateur nous prend par la main et nous emmène à la découverte d'un univers fait de sentiments et de mélancolie. Le film ne se veut, en aucune situation, un moment tragique ou une quelconque compassion pour le jeune Parisien dont les jours seraient comptés, mais un regard posé de près sur plusieurs vies différentes et des destins qui, opposés les uns aux autres, se rencontrent et s'entrecroisent.
Le film ne nous invite pas à pleurer, mais à partager des tranches de vie qui, une fois assemblées, forment l'être humain, avec sa nature ambigue et ambivalente, ses appétits effrénés, ses désirs insatisfaits, ses fantasmes, ses rêves inassouvis et ses frustrations éclatées.
À travers une vie parisienne simple et hétéroclite, Cédric Klapisch nous renseigne sur la nature et la psychologie de l'être humain : l'homme n'apprécie la vie, ne se rend compte de sa valeur que lorsqu'il sait qu'il va s'en séparer. Telle est alors la morale, si l'on peut ainsi s'exprimer, du film.


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