N'ayant pas les moyens financiers leur permettant d'acheter en quantité suffisante du gaz butane durant la période hivernale, ou à cause de la rareté de ce produit, les habitants des villages situés à proximité des forêts sont contraints de recourir au bois pour se chauffer et, parfois, cuisiner. Les pouvoirs publics, qui ne cessent d'appeler à la préservation des espaces forestiers, ne doivent surtout pas accuser ces pauvres citoyens de porter atteinte à l'environnement. D'ailleurs, les gardes forestiers ne trouvent pas la manière adéquate pour convaincre les habitants des villages de la nécessité de cesser la destruction du patrimoine forestier. Le comble est que certains de ces agents chargés de veiller sur les forêts font partie des habitants des villages concernés et utilisent, eux aussi, le bois pour le chauffage et la cuisine ! A qui incombe donc la responsabilité ? Aux citoyens démunis qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts ? Aux gardes forestiers dont le salaire suffit à peine à couvrir les besoins les plus élémentaires (nourriture, habillements, scolarité des enfants) ?… Assurément ni aux uns ni aux autres. En somme, les répercussions de la non-alimentation de la majeure partie des villages en gaz de ville sont néfastes à plus d'un titre pour les citoyens, mais aussi pour l'environnement. Seul le raccordement au réseau de gaz de ville permettra d'en finir avec cette situation préjudiciable.