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M'sila
Le cheval, le sloughi et la kheïma
Publié dans Info Soir le 18 - 02 - 2009

Caractéristique n Triptyque sociétal très caractéristique du Hodna, le cheval, le sloughi et la tente nomade (kheïma) ont quasiment disparu des vastes étendues de cette région semi-désertique.
Celle-ci tend ainsi à se confondre, ou presque, avec les zones bétonnées de la lointaine bande littorale. Le nombre d'éleveurs de chevaux, parmi les nomades, a ainsi régressé considérablement pour diverses raisons, à commencer par la hausse du coût de l'élevage et de l'entretien des fameux chevaux «le pur-sang arabe», spécialité traditionnelle de la région.
Le recul important de la pratique de la fantasia a, lui aussi, contribué au repli des élevages hippiques indispensables pour assurer ces spectacles d'exhibition qui ne font plus partie désormais du rituel des fêtes familiales, même dans les zones rurales les plus reculées.
N'ont plus cours également les courses hippiques qui fournissaient, par le passé, le prétexte à de véritables foires d'exposition de chevaux de diverses races ainsi qu'à d'authentiques joutes où les propriétaires d'écuries entraient en compétition, histoire d'évaluer l'état de leurs moyens. C'est que le cheval était, jadis, un signe de richesse qu'étalaient les grands propriétaires et les gros éleveurs pour se distinguer d'autres catégories sociales moins chanceuses. Aujourd'hui, ce sont pour l'essentiel les véhicules automobiles, de plus en plus puissants et toujours plus confortables, qui tendent à faire la différence. Dans les localités de Bensrour, Souamaâ, Sidi Aïssa ou Lahouamed autrefois célèbres pour leurs élevages équins et leurs coutumes nomades, les plus jeunes ne manifestent aujourd'hui aucun intérêt pour le cheval qui fut pourtant pour leurs grands parents une source suprême de subsistance, d'honneur et de fierté. Nombre d'entre eux affirment ne pas connaître les causes profondes de l'abandon de ces élevages pour la simple raison qu'ils n'y ont jamais été initiés et qu'ils ignoraient quelquefois jusqu'à leur existence. Actuellement, quelques rares éleveurs perpétuent pourtant cette tradition ancestrale dans ces localités, mais leur tâche n'est pas de tout repos, l'entretien d'une écurie de chevaux se révélant ardue, en particulier durant les longues périodes de sécheresse qui les obligent à recourir exclusivement aux coûteux aliments du bétail.
Ces mêmes téméraires gardiens du patrimoine suggèrent, pour espérer réhabiliter l'élevage de chevaux dans la région, de se regrouper en association et de s'assurer que les éventuelles aides aillent réellement au développement de cet élevage, avec toutes les répercussions sociales positives que cela peut engendrer, et non pas à un simple commerce de chevaux comme l'ont montré de précédentes expériences.
L'ère de «Bit Echaâr» est-elle révolue ? n La tente traditionnelle ou «maison de poil"» (Bit Echaâr), par référence à la matière servant à son tissage, a, elle aussi, disparu du paysage de M'sila, à l'exception de quelques rares utilisateurs encore visibles dans une localité de l'extrême sud de la wilaya, Zerzour, pour la seule raison que le nomadisme,comme mode de vie, a cessé d'exister. Pour ceux qui ont renoncé au nomadisme au cours des deux dernières décennies seulement, l'abandon de la tente pour des demeures en parpaing a sonné la fin de la transhumance que les aïeuls menaient depuis des temps immémoriaux dans une recherche ininterrompue de pâturages, les conduisant en hiver dans les vastes étendues chaudes du désert, et en été, vers les steppes et le Tell. Le recours de plus en plus large des éleveurs aux aliments du bétail, à longueur d'année, a contribué à opérer cette mutation et remplacer la pratique de l'élevage extensif par des élevages tendant à devenir intensifs. À l'université Mohamed-Boudiaf de M'sila, il ne reste plus aux chercheurs et aux étudiants que d'évaluer l'impact sur le nomadisme de tous ces programmes publics de logements, menés dans les campagnes depuis de nombreuses années, et qui ont conduit à son extinction pure et simple


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